Sur le « Monsieur Miroir » de René de Ceccatty

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Dans son numéro 2747, daté du 20 mars 2025, LE POINT a publié un bref « papier » de Claude ARNAUD sur l’étonnante biographie que René de CECCATTY a consacré Serge Tamagnot, photographe décédé en 2022 au terme d’une vie plus que singulière, dédiée à la traque du corps masculin comme de la célébrité parisienne, et au collage fantastique (aux éditions du Canoë). Pour lire cet article, cliquer sur le document ci-contre

(collage-portrait de Jean Genet par S.T.)

Sur le dernier roman de Karine Tuil

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Ph. Hannah Assouline

Dans son numéro 2746, daté du 13 mars 2023, LE POINT publie un papier de Claude ARNAUD consacré au dernier roman de Karine TUIL, La guerre par d’autres moyens (Gallimard), qui retrace la marche vers le néant d’un ex-Président déchu. Pour lire cet article… Ou encore

Relire Virginia Woolf

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LE POINT, dans son numéro 2746 daté du 13 mars 2025, publie un article de Claude ARNAUD saluant la parution en Pléiade de trois titres de l’écrivaine britannique (Une pièce à soi, Mrs Dalloway, Orlando), un siècle après leur publication. Pour découvrir cet article, en ligne…, page 1, page 2… Ou encore

Sur le dernier livre de Frédéric Mitterrand

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Dans son numéro 2745, en date du 6 mars 2025, LE POINT publie un article de Claude ARNAUD consacré au dernier livre de Frédéric MITTERRAND, mort il y a tout juste un an, publié aux éditions Mialet-Barrault sous le titre Amis pour la vie. Pour découvrir cet article… Ou au format Pdf

(Au cinéma Olympic, en 1975)

Honneur à Zelinsky, honte à Trump

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C’est une scène infâme qui a lieu hier à la Maison-Blanche. Accueilli comme un vagabond, un journaliste  s’étonnant d’emblée qu’il ne pas porte pas de costume, comme un Haut-commissaire colonial  d’autrefois débarquant dans une colonie africaine, ZELENSKY s’est vu reprocher d’être le responsable de la guerre avec la Russie et de faire peser sur le globe un risque de 3° guerre mondiale. Pour avoir refusé de signer un contrat en forme de racket offrant aux Etats-Unis un accès quasi illimité aux terres rares ukrainiennes, et un cessez-le-feu sans garantie de sécurité, et ainsi empêcher le rétablissement de relations commerciales fructueuses entre la Russie et les USA, ZELENSKI a subi une sorte lynchage verbal. On a cru entendre les propagandistes du MINIVER, le Ministère de la Vérité de 1984, la distopie de George ORWELL, décréter l’abolition  des faits et publier le Mensonge servant désormais de Vérité d’Etat. Après avoir cité son ami POUTINE, selon qui l’UKRAINE n’aurait jamais tenu plus de deux semaines sans l’aide américaine, TRUMP aurait menacé d’interrompre sur le champ l’aide militaire à l’UKRAINE. « He wants to fight, fight, fight« , a-t-il reproché au président lors de sa conférence de presse improvisée, reprenant ses propres mots qui lui avaient valu une réputation de courage quand il avait été victime d’un attentat. Le dit ami russe a aussitôt renchéri en traitant ZELENSKI « d’ordure ». Il ne faut plus seulement ne plus acheter le gaz et le pétrole russes il faut boycotter les produits américains, et le plus largement possible, en attendant de s’engager très clairement vers une défense commune. Nous ne pouvons laisser l’UKRAINE être dépecée, comme la POLOGNE autrefois, et partagée entre la RUSSIE et les USA.

1925-2025 : en avant comme avant!

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1925, Città di Castello: « Mussolini a toujours raison ».

2025, Usa: « Trump avait raison sur tout ».

Sur les derniers livres de Jean Rolin et de Minh Tran Huy

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Dans son numéro 2742, daté du 13 février 2025, LE POINT a publié deux articles de Claude ARNAUD dédiés au dernier livre de Jean ROLIN, Tous passaient sans effroi, (POL), où l’auteur retente la traversée des Pyrenées qu’accomplirent tant de Résistants, de Juifs, d’aviateurs alliés durant l’Occuption allemande, et à celui de Minh TRAN HUY dédié à Bâ, sa grand-mère vietnamienne, Ma grand-mère et le pays de la poésie, (Flammarion).

Pour découvrir ce premier article…  Et cet autre… Ou encore

Sur Géricault et son « Radeau de la Méduse »

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Dans son numéro 2741 daté du jeudi 6 février 2025, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD dédié au dernier roman de Patrick GRAINVILLE. Paru aux éditions Julliard, « La nef de Géricault » raconte l’extraordinaire genèse du plus célèbre des tableaux du peintre romantique « Le Radeau de la Méduse », conservé au Louvre. Pour découvrir cet article… 

Pour le retrouver en ligne

Le retour du Grand Jeu

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En revendiquant sa mainmise sur le Canada, le Groenland, le canal de Panama et désormais la bande de Gaza, ce champ de ruines qu’il veut vider de sa population a contrario de toutes les règles internationales, Donald TRUMP éclaire de façon obscène la lutte d’influence que se livrent désormais les néo-Empires pour contrôler l’Eurasie, la zone Indo-Pacifique, l’Afrique et l’Amérique latine. Que ce soit l’aigle américain, qui fait claquer de nouveau fort ses ailes, l’ours russe, qui attend d’annexer toute l’Ukraine après la Crimée, le Donbass et un quart de la Géorgie, le dragon chinois, qui a privatisé la mer de Chine méridionale et espère récupérer Taïwan tout en satellisant un peu plus la Birmanie, le Laos, le Népal…, rejouant « la sphère co-prospérité » que le Japon impérial avait prétendue vouloir mettre en place par les armes, en 194O, tous se préparent à un nouveau Yalta qui les verra découper le globe en zones d’influences. Le droit des peuples à disposer librement d’eux-mêmes n’est plus un principe acquis, même s’il a été rarement respecté. Prise entre l’aigle et l’ours, sous la menace indirecte des néo-pouvoirs ottoman et perse, sans parler d’états pétroliers toujours susceptibles de réactiver le djihad des radicaux islamistes, l’Europe n’a plus d’autre choix, si elle ne veut pas être vassalisée, que de bâtir une défense et une diplomatie communes suffisamment puissantes pour tenir ces prédateurs à distance. Mais la présence en son sein, au plus haut niveau, de soutiens de l’aigle, de l’ours et même du dragon fait craindre un manque de cohésion. Ce nouveau « grand jeu » risque de se faire à notre détriment. Entrés dans une période d’avant-guerre, nous ne pouvons rester à l’état de spectateurs passifs, sauf à finir en otage ou en supplétifs.

Georges LIEBERT n’est plus…

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C’est une épreuve d’avoir à annoncer la mort de Georges LIEBERT, éditeur d’exception, emporté  par un cancer fulgurant ce vendredi 24 janvier à  Paris. Né en 1943, Georges LIEBERT était  devenu au sortir de Sciences Po lecteur puis éditeur, chez Calmann-Lévy, avant de créer la collection de poche Pluriel chez Hachette puis de publier chez Robert Laffont des ouvrages musicaux et historiques, tout en contribuant à l’essor de la collection Bouquins, qu’il évoquera dans une interview donnée pour le 40° anniversaire de cette remarquable collection. Il avait enfin pris la tête, chez Gallimard, des collections NRF Biographies et Tel, entre 1996 et 2008, tandis que lui-même signait des ouvrages de référence sur la musique (L’Art du chef d’orchestre, 1988, Nietzsche et la musique, 1995) et publiait chez Gallimard deux  Correspondances faisant école, celle de Debussy et celle de Liszt et Wagner, puis menait la réédition exemplaire, toujours chez Gallimard, des Mémorables de Maurice Martin du Gard.

Georges LIEBERT avait édité deux livres de Claude ARNAUD, deux biographies en l’occurrence : CHAMFORT, publiée en 1988 dans la collection Les Hommes et l’Histoire qu’il dirigeait chez Robert Laffont, et COCTEAU, sortie chez Gallimard, en 2003, dans la collection NRF Biographies. Ce fut un grand privilège de travailler sous l’autorité d’une intelligence plus que vive, volcanique parfois, et d’un homme doté d’une fermeté de jugement et d’une culture incomparables. Plus qu’un éditeur, Georges était un entraîneur qui vous poussait à aller plus loin et plus profond, sans vous laisser de répit ni vous autoriser le confort des idées reçues. Personne n’était plus sévère, en cas de désaccord, personne n’était aussi plus encourageant et enthousiasmant, dès lors que vous teniez à ses yeux un sujet d’envergureGeorges ne travaillait pas pour lui, pas même pour vous, mais pour pour augmenter cette bibliothèque idéale, exclusivement composée de livres indispensables, où tout bavardage et toute sottise aurait été bannis et où l’Histoire, la Musique et la Littérature trouveraient enfin un début d’élucidation.

Les obsèques auront lieu ce jeudi 30 janvier à 10.30 en l’église Saint-Louis-en-l’île.

Pour avoir un aperçu plus complet de l’activité éditoriale et critique de Georges Liebert

Pour découvrir l’hommage que lui a rendu Antoine GALLIMARD

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