Claude Arnaud
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Posts by Claude Arnaud
La seconde sélection du Prix DECEMBRE
0Présidé par Chloé DELEAUME et constitué de Laure ADLER, Claude ARNAUD, Maxime CATROUX, Charles DANTZIG, Christophe HONORE, Oriane JEANCOURT-GALIGNIANI, Patricia MARTIN, Amélie NOTHOMB et Arnaud VIVIANT, le jury du prix DECEMBRE s’est réuni ce 30 septembre 2022 au café Le Rouquet à Paris et a publié sa seconde sélection :
*Brigitte GIRAUD Vivre vite (Editions Flammarion)
*Catherine MILLET Commencements (Editions Flammarion)
*Lola LAFON Quand tu écouteras cette chanson (Editions Stock)
*Emma BECKER L’Inconduite (Editions Albin Michel)
*Corentin DURAND L’Inclinaison (Editions Gallimard) (le café le Rouquet)
Lire l’annonce dans Livre Hebdo...
La prochaine sélection sera publiée le 20 octobre et le Prix sera remis le 26 octobre à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.
Sur le dernier roman de Yannick Haenel
0Dans son numéro 2616, daté du jeudi 22 septembre 2022, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré au Trésorier-Payeur, le dernier roman de Yannick HAENEL, publié à cette rentrée aux éditions Gallimard. Pour lire cet article… (ph: Leonardo Cendamo)
Sur l’impossible deuil de Brigitte GIRAUD
0Dans son numéro 2615, daté du jeudi 15 septembre 2022, LE POINT publie un article de Claude ARNAUD consacré à Vivre vite, le récit que Brigitte GIRAUD publie chez Flammarion. Elle y revient sur les circonstances ayant précipité la mort de son mari, 20 ans plus tôt, sur le mode du – Et si je n’avais pas acheté la maison d’où il est parti le jour de l’accident? Et si mon frère n’y avait pas déposé sa moto…
Pour découvrir l’article in extenso…
VIVRE VITE a reçu le prix GONCOURT 2022. (ph: Franesca Montovani)
Quand une population refuse d’être asservie…
0Difficile de ne pas éprouver une joie allègre et mauvaise à la fois, en voyant les déboires infligés à l’armée d’invasion russe en Ukraine. Issu du monde télévisé, Volodymyr ZELENSKI avait paru ne pas prendre au sérieux les menaces d’invasion de son pays avant l’agression barbare de février, mais il a su convertir son intelligence, son énergie et son humour pour galvaniser la population ukrainienne, aux premiers jours de l’Occupation. Sa réplique aux Américains proposant de l’exfiltrer – J’ai besoin d’armes, pas d’un taxi – était digne du To be or not to be, de Lubitsh, où une troupe de comédiens juifs parvient à leurrer l’envahisseur nazi au service de la résistance. Son discours d’avant-hier, pour célébrer la reconquête de milliers de km2 dans l’oblast de KHARKIV, a semblé digne des tragédies de Shakespeare, sinon des proclamations de Toussaint Louverture, le héros national haitien. En s’adressant directement aux Russes, l’ex stand-up comic a prouvé que la fragilité pouvait être plus intelligente que la force et payante que la brutalité (viols, pillages, bombardements aveugles) de la soldatesque russe :
« Pensez-vous toujours que nous ne sommes « qu’un seul peuple » ?
Pensez-vous encore que vous pouvez nous effrayer, nous briser, nous persuader de faire des concessions ? Vous ne comprenez donc vraiment rien ? Vous ne comprenez donc pas qui nous sommes ? Ce que nous défendons ? De quoi il s’agit pour nous ?
Lisez sur mes lèvres : Sans gaz ou sans vous ? Sans vous.
Sans électricité ou sans vous ? Sans vous.
Sans eau ou sans vous ? Sans vous.
Sans nourriture ou sans vous ? Sans vous.
Parce que pour nous le froid, la faim, l’obscurité et la soif ne sont pas aussi terribles et mortels pour nous que votre « amitié et fraternité ». »
Voici un siècle que PROUST a posé la plume…
0Pour le centenaire de la mort de PROUST, Luc FRAISSE, le directeur de la Revue d’Etudes proustiennes et les Editions Classiques GARNIER ont soumis une vingtaine d’écrivains à une questionnaire fouillé. Comment ont-ils découvert La Recherche, quelle influence a-t-Elle exercée sur eux, en quoi le temps a-t-il modifié leur lecture? Ce sont d’innombrables pistes qu’ouvrent ces interrogations, auxquelles Claude ARNAUD a répondu de façon concise.
(Proust à 15 ans par Nadar)
Pour découvrir le sommaire de ce recueil, à paraître ce 14 septembre…
Pour commander cet ouvrage…
Pour lire l’entame de ce questionnaire Proust…
« Commencements », par Catherine MILLET
0Ce jeudi 8 septembre 2022, LE POINT, dans son numéro 2613, a publié un article de Claude ARNAUD sur Commencements, la remarquable autobiographie de Catherine MILLET, publiée aux éditions Flammarion, un livre en lice pour le prix Décembre 2022 après l’avoir été pour le prix Le Monde.
Pour découvrir l’amorce de cet article…
Pour le lire in extenso…
Sur la rentrée littéraire 2022
0LE POINT, dans son numéro 2612 daté du 1° septembre 2022, a publié deux articles de Claude ARNAUD sur des romans de la rentrée. Le premier, sur Quand l’arbre tombe, d’Oriane JEANCOURT-GALIGNANI (Grasset),p.1, et p.2, le second, sur L’Inventeur de Miguel Bonnefoy (Rivages).
La première sélection du prix DECEMBRE 2022
0Présidé par Chloé DELEAUME et constitué de Laure ADLER, Claude ARNAUD, Maxime CATROUX, Charles DANTZIG, Christophe HONORE, Oriane JEANCOURT-GALIGNIANI, Patricia MARTIN, Amélie NOTHOMB et Arnaud VIVIANT, le jury du prix DECEMBRE a publié le 1° septembre 2022 sa première sélection :
- Le Doute de Basile Panurgias (Robert-Laffont)
- Vivre vite de Brigitte Giraud (Flammarion)
- Commencements de Catherine Millet (Flammarion)
- Le tumulte de Sélim Nassib (L’Olivier)
- Paris des plongeurs de Pacôme Thiellement (Le Seuil)
- Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon (Stock)
- Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea (Grasset)
- Les enfants endormis d’Anthony Passeron (Globe)
- L’inconduite d’Emma Becker (Albin Michel)
- L’inclinaison de Corentin Durand (Gallimard)
Doté de 15 000 euros par la Fondation, le prix DECEMBRE sera proclamé le 26 octobre à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent. Pour lire un premier commentaire sur cette sélection de 10 titres…
Dans la rentrée littéraire 2022: Emma BECKER
0Dans son numéro 2611 daté du 25 août 2022, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD intitulé « Rencontres à l’horizontale » dédié au dernier roman de Emma BECKER, L’inconduite, (Albin Michel). Pour découvrir l’amorce de ce « papier »… Et son texte intégral…
(Ph. M.
Pourquoi Dieu n’est qu’un faux-nez dans l’assassinat manqué de Salman RUSHDIE
0Le partisan zélé du régime clérical iranien qui a tenté d’assassiner Salman RUSHDIE, alors qu’il
participait à une rencontre dans l’Etat de New York, ce 12 août 2022, en est une nouvelle preuve : la religion n’est qu’un prétexte dans l’affaire des Versets sataniques (1989), le roman qui a valu à l’écrivain d’origine indienne de vivre plus de dix ans durant sous haute protection policière, en changeant sans cesse de domicile. La copieuse récompense promise alors par l’ayatollah Khomeiny à qui attenterait à sa vie ou à celle de ses éditeurs, portée en 2012 à 3,3 millions de dollars, n’était pas destinée à contrer le « propos » d’un roman évoquant l’existence des versets que le Diable aurait soufflé au Prophète dans un moment de faiblesse, par ailleurs largement attesté, mais à imposer l’Iran, au sortir de l’épuisante guerre que l’Irak de Saddam Hussein lui avait imposée, comme le leader spirituel du monde musulman – une opération qui atteignit son but, jusqu’au réveil islamiste d’une partie de l’Islam sunnite. De même aujourd’hui, ce n’est pas le contenu du roman de Rushdie qui est visé – l’assassin a reconnu n’en avoir lu que quelques pages et son geste, à rebours de ses intentions, en a relancé spectaculairement les ventes –, mais bien l’accord sur le nucléaire iranien que Téhéran et les USA pourraient à nouveau signer, au
grand dam des ultras du régime bigot chiite, qui multiplient dès lors les menaces physiques contre des personnalités politiques vivant sur le sol américain. Dieu, dont le seul génie attesté aura toujours été de ne jamais rien dire et de ne surtout pas se manifester, n’est à nouveau qu’un faux-nez, un Pinocchio barbu que des ventriloques de tout bord s’appliquent depuis toujours à faire parler, pour notre malheur. Ayant montré son humour à peine avait-il recouvré ses esprits, RUSHDIE a quelque chose à dire, lui : son relativisme ironique semble plus vivable que les certitudes des faux prophètes au regard de tueur.
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