Claude Arnaud
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Posts by Claude Arnaud
Pour saluer le dernier roman de PATRICK GRAINVILLE…
0LE POINT, dans son numéro daté du 29 janvier 2017 a publié un article de CLAUDE ARNAUD saluant LA FALAISE DES FOUS ( ÉD. LE SEUIL) le dernier roman de PATRICK GRAINVILLE. « On savait quel rôle Pont-Aven, Saint-Tropez ou Collioure jouèrent dans l’essor du nabisme, du divisionnisme et du fauvisme, à la fin du XIXe siècle, lit-on dans cet article. Mais ces ports n’auraient pas tant compté si Étretat n’avait d’abord attiré les pionniers de l’impressionnisme, de Boudin à Monet. Ce balcon sur l’infini fut la Mecque des peintres venus saisir l’impression que ces paysages iodés leur faisaient. Restée aussi « sauvage » qu’à l’époque des razzias vikings, quoique desservie par Le Havre, la Côte d’Albâtre fut même un pèlerinage prisé des écrivains locaux, comme Flaubert ou Maupassant, ou nationaux, comme Victor Hugo »… Pour découvrir cet article… et sa version papier…
(Ph. © M. Toussaint / Gamma)
« Jean Cocteau a life », in the Outstanding Academic titles of CHOICE (2017)/ dans la liste de CHOICE
0Every year Choice publishes a list of Outstanding Academic Titles that were reviewed during the previous calendar year. This prestigious list reflects the best in scholarly titles reviewed by Choice: it contains approximately two percent of some 6,000 works reviewed in Choice each year. The award is granted by the American Library Association to books on the basis of “ their excellence in scholarship and presentation and their value as important – often the first – treatment of their subject”.
The editors apply several criteria to reviewed titles:
–Overall excellence in presentation and scholarship
–Importance relative to other literature in the field
–Distinction as a first treatment of a given subject in book or electronic form
–Originality or uniqueness of treatment
–Value to undergraduate students
–Importance in building undergraduate library collections.
Jean Cocteau, A Life, by Claude ARNAUD (Yale University Press), has been named as one of these Outstanding Academic Titles in 2018. READ MORE…
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Sous l’égide de l’American Library Association, Choice dresse chaque année une liste d’ouvrages d’exception publiés durant l’année écoule. Cette liste prestigieuse recense le meilleur des 6,000 titres chroniqués annuellement par Choice.
Les éditeurs répondent aux critères suivants:
-Excellence dans l’exposition et le traitement du sujet.
-Importance relative aux autres ouvrages publiés dans le même champs d’exploration.
-Originalité et singularité du traitement.
-Intérêt pour les étudiants concernés.
Jean Cocteau, A Life, par Claude ARNAUD (Yale University Press), a été choisi comme l’un de ces Outstanding Academic Titles pour 2018.
« Une Imposante anthologie du Portrait », dans la Nouvelle Quinzaine Littéraire
0« II n’est pas sûr que les inventions du miroir et du portrait nous aient rendu service pour finir. Elles pourraient même avoir ouvert la boîte de Pandore a en croire ceux qui, de LA ROCHEFOUCAULD à FREUD et de Benjamin CONSTANT à CIORAN, s’attachèrent a démasquer nos prétentions. Ce besoin de comprendre n’est peut-être qu’une forme terminale de névrose : nous étions plus faciles à satisfaire quand nous étions des animaux comme les autres [ … ] Si les bêtes ne connaissent pas I’angoisse, juste la peur, c’est qu’elles ne s’analysent pas, qu’elles s’offrent sans réserve au monde. Il va nous falloir des millénaires avant de réapprendre à le faire ». C’est par ces lignes que Claude ARNAUD clôt son imposante anthologie du portrait dans la littérature, écrit Jean-Pierre CESCOSSE dans « Zone Franche« , sa chronique abritée par la Nouvelle Quinzaine Littéraire no 1186, datée du 16 janvier 2018, en recensant PORTRAITS CRACHES, Un trésor littéraire de Montaigne a Houellebecq, Bouquins/Robert Laffont 2017. On y retrouve avec plaisir l’essayiste vif et subtil de CHAMFORT (Laffont, 1988) et PROUST CONTRE COCTEAU (Grasset, 2013). Ses commentaires et présentations nous éclairent, restituent habilement les contextes et les époques, sans nous écraser sous l’érudition. J’ignore toutefois si nous avons jamais été des bêtes « comme les autres » et (…) s’il est vrai que les animaux n’éprouvent pas d’angoisse et jusqu’à quel point nous sommes fondés a affirmer, sans anthropomorphisme (pouvons-nous jamais en sortir ?), qu’ils ne « s’analysent » pas. Mais cela ne m’empêche pas de partager la stimulante perplexité qui s’exprime ici. Je me permets d’y ajouter une question : quand nous aurons réappris a nous offrir « sans réserve au monde », éprouverons-nous le besoin de faire le portrait de notre état sauvage flambant neuf ? La conscience humaine peut-elle cesser de se fasciner elle-même? N’est-ce pas là son mode d’être, ce qui lui est propre? Rendez-vous dans quelques millénaires. En attendant d’avoir recouvré la « virginité » que Claude ARNAUD, non sans une légère touche d’humour mélancolique, semble appeler de ses vœux, nous resterons confrontés à nos démons éculés: vanité, esprit grégaire, instinct de lucre et de gloriole« .
Pour trouver PORTRAITS CRACHES en librairie…
Sur « Le traquet kurde » de Jean ROLIN et la mort de POL
0Le POINT, dans son numéro 2367 daté du 11 janvier 2018, publie un article de Claude ARNAUD sur le remarquable dernier livre de Jean ROLIN, Le traquet kurde (éditions POL): « Précision du coup d’œil et acuité de la plume, ROLIN lance ses trilles sur les décombres des empires coloniaux, conclue ce papier intitulé « Drôle d’oiseau« . Lui qui doit regretter que les services secrets français ne recrutent pas d’écrivains, au contraire des anglais, trouve là un fumier idéal pour ses rêveries, à l’instar d’un Patrick DEVILLE ou d’un COATALEM. Sa chasse au traquet tourne au vagabondage enchanteur : c’est lui qu’on regarde butiner, avec une curiosité inlassable, les livres d’histoire et d’ornithologie. Le gazouillis se fait livre, la plume s’envole pour assouvir notre insatiable besoin d’aventure. » Pour lire cet article… Ou encore
C’est l’occasion de saluer, chapeau bas, Paul OTCHAKOVSKY-LAURENS, qui vient de mourir à 73 ans, dans un accident de voiture sur l’île de Marie-Galante, et qui aura, chez Flammarion et chez Hachette, puis à la tête des éditions POL, fondées en 1983, publié quelques-uns des auteurs marquants de ces dernières décennies, d’Emmanuel CARRERE à Jean ROLIN précisément, et de Camille LAURENS à Patrick LAPEYRE en passant par Edouard LEVE et Olivier CADIOT. Il avait aussi fait connaître, ou contribué à le faire, Richard MILLET et Renaud CAMUS, qui lui auront donné leurs meilleures livres, avant que leurs croisades idéologiques ne les séparent. Dans un film récemment sorti, Editeur, et vu ces derniers jours au cinéma Galande, à Paris, POL racontait comment il pratiquait ce « métier », en rendant hommage à ceux qui l’avaient précédé , dont Roland CAYROL, lequel disait éprouver autant de curiosité, en ouvrant un manuscrit, qu’en entrevoyant la vie de l’occupant d’un appartement en rez-de-chaussée: c’est cette curiosité diabolique et ce dévouement intégral aux auteurs qui va manquer à la littérature.
Pour lire le témoignage de Jean ROLIN, recueilli par Christophe ONO-DIT-BIOT pour LE POINT…
Pour lire celui de S. Amigorena…
Cet art si français du portrait…
0« L’inélégance du titre se fait vite oublier, écrit dans le SUD-OUEST Dimanche du 6 décembre 2017 Isabelle BUNISSET, en évoquant la parution de PORTRAITS CRACHES, un trésor littéraire, de Montaigne à Houellebecq (BOUQUINS Robert Laffont). Dès la préface, admirablement écrite, retraçant la longue histoire d’un genre littéraire, tour à tour réprouvé et prisé. Dans cette anthologie à la subjectivité parfaitement assumée, Claude ARNAUD – essayiste, biographe, critique littéraire – révèle le rôle déterminant du portrait et de l’autoportrait dans le tropisme individualiste et l’évolution de la société. S’en tenant presque exclusivement à des textes écrits en langue française, il en a collecté près de cinq cent, issus de mémoires, romans, poésies, fables, maximes (…) Il faut saluer l’entreprise ardue, l’immense labeur que représente cette somme. Tout comme la finesse des analyses magnifiées par l’élégance de l’écriture. Aucun esprit de célébration compassée. En surface, tous ces textes sont dissemblables, en profondeur ils communiquent par cette volonté de s’approcher de l’énigme. La chose se retire à mesure qu’on l’approche. Inlassable quête que Claude ARNAUD nous donne à entendre dans sa belle mélopée. Chapeau bas. »
Pour découvrir cet article in extenso…
Pour trouver PORTRAITS CRACHES en librairie…
(ph. Hannah Assouline)
« JEAN COCTEAU A LIFE », in the 2017’s best Lgtb nonfiction/ « COCTEAU » dans les meilleurs livres Lgtb de non-fiction de l’année
0« If any 20th-century creative genius warrants a 1,000-page biography, it’s JEAN COCTEAU, master of many trades, influencer of artists arguably his superiors, and, against all odds, a breathtakingly high-achieving opium addict, writes TIM PFAFF in the Bay Area Reporter published 12/21/2017. CLAUDE ARNAUD’s extraordinary biography (Oxford – mistake, it’s Yale UP! ), newly translated from the French, turns an authoritative history that seems to leave out nothing into a bona fide page-turner. Fair warning: this is the kind of scholarly book that could cost you additional money, tracking down and re-examining the multiple facets of COCTEAU‘s art, all of which ARNAUD writes about with deeply informed delectation. »
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« Si l’un des génies créateurs du 20° siècle méritait une biographie de 1,000 pages, c’était bien Jean COCTEAU, maître dans toutes les arts, source d’inspiration pour tant d’artistes qu’on peut tenir pour ses supérieurs mais aussi, contre toute attente, un opiomane fini, écrit Tim PFAFF dans The Bay Area Reporter du 12/21/2017. L’extraordinaire biographie de CLAUDE ARNAUD (Oxford – erreur c’est Yale UP! ), tout juste traduite du français, n’est pas seulement un livre de référence qui ne laisse rien dans l’ombre, c’est aussi, tout bonnement, un récit captivant. Aimable avertissement: ce genre d’ouvrage pourrait vous coûter du temps et de l’argent, à pister et réévaluer les multiples facettes artistiques de COCTEAU, qu’ARNAUD décrit avec une délectation remarquablement informée.«
« PORTRAITS CRACHES » dans les 5 coups de coeur de Noël de la Cie des AUTEURS
0« A quelques jours de Noël, la Compagnie des auteurs a sélectionné cinq des plus belles parutions d’œuvres complètes et d’anthologies parues ces mois derniers. Des livres qui devraient faire plaisir…
« La magistrale anthologie de Claude ARNAUD met en valeur un exercice littéraire dans lequel excellent les écrivains français : celui du portrait, écrivent Matthieu Garrigou-Lagrange et Chloé Kaczmarek, sur le site de l’émission de FRANCE-CULTURE. L’auteur s’est plongé pêle-mêle dans les lettres, les romans, les essais, les chroniques et les journaux qui composent la littérature française, du XVIe siècle à aujourd’hui, et a sélectionné près de cinq cent portraits et autoportraits de personnes réelles ou de personnages fictifs. On y trouve des textes quasi-inédits comme des portraits célèbres, que le ton souvent mordant rend profondément modernes. » POUR DECOUVRIR CE CHOIX…
Pour voir la réception que ce livre reçoit en FRANCE… Et à l’ETRANGER…
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CLAUDE ARNAUD SUR FRANCE-CULTURE, à l’émission La Cie des Auteurs
0Mardi 19 décembre 2017, CLAUDE ARNAUD a été l’invité de Matthieu GARRIGOU-LAGRANGE, sur France-Culture, à l’émission la Compagnie des Auteurs, dans la série Séances de rattrapage (2/4). Il a parlé de ses PORTRAITS CRACHES, un trésor littéraire, de Montaigne à Houellebecq, publiés dans la collection BOUQUINS (Robert Laffont).
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TELERAMA SALUE « UNE PASSIONNANTE ANTHOLOGIE »
0« Claude ARNAUD a toujours aimé les miroirs, non pour s’y contempler en Narcisse solitaire, mais pour capter le mouvement fourmillant des pensées humaines derrière l’amalgame d’étain et de mercure, écrit Marine LANDROT dans le Telerama du 12 décembre 2017. Il s’est penché sur sa propre image, du temps où il répondait au surnom de Clodion, dans des romans autobiographiques dont les titres (Qu’as-tu fait de tes frères ?, Brèves Saisons au paradis, Je ne voulais pas être moi) indiquent la tonalité secrète et impétueuse. Il sut également se décentrer dans des livres consacrés à la vie des autres (Sébastien Roch Nicolas de Chamfort, Jean Cocteau) et sonder le pourquoi du comment de la conscience de soi, sujet de son superbe essai Qui dit je en nous ? (prix Fémina 2006). Voilà qu’aujourd’hui il réunit ses trois marottes dans une passionnante étude du portrait en littérature, « un trésor littéraire de Montaigne à Houellebecq »… Pour lire cet article in extenso… Pour voir la réception que ce livre reçoit en FRANCE… Et à l’ETRANGER…
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« PORTRAITS CRACHES » DANS L’OBS
0« Les esprits subtils qui sévissent aux heures de grande écoute sont formels, écrit Grégoire LEMENAGER dans l’OBS du 11 décembre 2017. L’individualisme fait rage, c’est la faute à Mai-68. Les esprits subtils se seraient-ils trompés? On n’ose le croire. Ils auraient pourtant de quoi s’en prendre aux vrais coupables : SAINT AUGUSTIN, des aristocrates désœuvrés du Grand Siècle, Marcel PROUST et tous ces écrivains qui ont accrédité l’idée que chacun est singulier, en pratiquant génialement l’art délicat du portrait. Cette idée-là n’allait pas de soi, dans une civilisation où seul Dieu peut véritablement nous connaître, mais tant pis pour Dieu : le genre a accouché d’un riche « trésor littéraire » que Claude ARNAUD rassemble et analyse en allant « de Montaigne à Houellebecq ». Y mettre son nez vaut toutes les leçons de psychologie managériale du monde. Ici, CHATEAUBRIAND croque son ami JOUBERT : « C’était un égoïste qui ne s’occupait que des autres.» Là, SACHS montre COCTEAU comme « un illusionniste effrayant qui savait escamoter les cœurs et ne vous rendait qu’un lapin ». Et là, entre mille autres perles, LA ROCHEFOUCAULD signe un extraordinaire éloge à triple fond du cardinal de RETZ : « II paraît ambitieux sans l’être », résume son meilleur ennemi. L’art du portrait est aussi un art de la perfidie. »
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