Claude Arnaud

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LA DUCHESSE DE GUERMANTES DESHABILLEE AU PALAIS GALLIERA

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Du 7 novembre 2015 au 20 mars 2016, le Palais Galliera (10 avenue Pierre 1er de Serbie,Paris 16e) présente les robes trésors de la comtesse Greffulhe dans le cadre de l’exposition « La Mode retrouvée ». Celle qui inspira partiellement à PROUST le personnage de la duchesse de Guermantes ayant légué l’ensemble de sa garde-robe, ce sera l’occasion unique d’explorer l’univers d’une femme remarquable, l’intime de Robert de MONTESQUIOU son cousin. Qui régenta la vie mondaine et culturelle parisienne de la fin du Second Empire aux Années folles, aida les opéras de Wagner ou les Ballets russes à se produire, « assit » mondainement la réputation de Gustave Moreau et de James Whistler et soutint les recherches de Marie Curie ou d’Édouard Branly, tout en défendant la cause du capitaine Dreyfus. Pour en savoir plus

A l’occasion de cette exposition, qui sera montrée ensuite au Museum at FIT (Fashion Institute of Technology), New York (septembre 2016), le Palais Galliera et Paris Musées publient un catalogue, sous la direction d’Olivier Saillard. Claude Arnaud y a contribué avec un texte intitulé « La Colombe poignardée » commençant ainsi: « Au temps de Henri IV et de Louis XIV, on distinguait le corps physique du roi — périssable et mortel — et le corps mystique de la monarchie, par essence éternelle. Morte il y a un demi-siècle, Élisabeth de Caraman Chimay, comtesse Greffulhe par son mariage, s’offre à nous sous des formes presque aussi extrêmes. Sa dimension la plus mondaine s’affiche dans les parures qu’elle commanda aux meilleurs couturiers sa vie durant; sa dimension la plus secrète illumine le personnage de la duchesse de Guermantes, pilier féminin de la cathédrale de papier que bâtit Proust. La première a tout, beauté, fortune, naissance, châteaux et valets ; la seconde souffre en silence, faute d’être aimée… » Pour en savoir plus… (Une petite erreur s’est faufilée dans le texte, il faut remplacer Jules de Goncourt, trois fois cités, par son frère Edmond!)

« Leah’s choice: La Mode Retrouvee. Les Robes Tresors de la Comtesse Greffulhe, by Olivier Saillard, Claude Arnaud, Laure Hillerin, Sylvie Lecallier and Valerie Steele (2015).

« This book is the catalogue for an exhibition of the same name, currently running at the Palais Galliera in Paris (7th November 2015– 20th March 2016). Because I am not yet sure whether I am going to be able to see the show before it ends this book is on my Christmas wishlist as substitute for the real deal, which displays a selection of the clothes, but also photographs and films of the Countess Greffulhe – an influential and impressive society figure in early twentieth century Paris and Marcel Proust’s inspiration for the Duchess Guermantes in his novel In Search of Lost Time. » Leah’s choice, The Courtauld Institut of arts… Get this catalogue

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In NEW YORK, at the Fashion Institute of Technology, Special Exhibitions Gallery (September 23, 2016 – January 7, 2017) « Proust’s Muse, The Countess Greffulhe » features extraordinary fashions from the legendary wardrobe of Élisabeth de Caraman-Chimay, the Countess Greffulhe (1860–1952). A famous beauty celebrated for her “aristocratic and artistic elegance,” the countess was a fashion icon. Read more

REQUIEM POUR LES HEROS MANQUES

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Dans son numéro 2249, daté du jeudi 15 octobre 2015, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD intitulé « Requiem pour les héros manqués » et consacré à « Génération perdue » (Le Seuil), un essai de Maurizio SERRA sur ces écrivains qui se rêvèrent en héros, dans les années 30, et ne trouvèrent souvent que la mort ou l’exil.  » L’histoire manque de nuance. Elle transforme les vainqueurs en héros et les vaincus en vilains, repeint en rose et noir une réalité souvent grise, et même en se «révisant» reste daltonienne. Remarqué pour ses biographies de Malaparte et d’Italo Svevo, après son livre fondateur sur Les Frères séparés (Aragon, Drieu, Malraux) Maurizio SERRA persiste à récrire notre entre-deux-guerres sans juger ni moraliser – il préfère les chemins de contrebandier aux guichets de douane.  Il cherche ici à isoler les ressorts esthétiques communs à des écrivains aussi éloignés idéologiquement que Crevel et Montherlant, Klaus Mann et W.H. Auden, mais tout aussi impatients de redessiner une réalité trop médiocre pour eux. Fascinés par l’action, ils rêvent d’acquérir l’aura entourant leurs aînés qui  s’illustrèrent durant les combats de la première guerre, de Lawrence d’Arabie à D’Annunzio. Attirés par le communisme aussi bien que par le fascisme, ils brûlent de quitter leur donjon pour lancer des mots aussi efficaces que des balles… » Pour lire cet article

SUR L’EXCELLENTE BIOGRAPHIE D’ARAGON SIGNEE PHILIPPE FORREST

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Le Magazine Littéraire, dans son numéro 560 daté d’octobre 2015, a publié un long article de Claude ARNAUD, intitulé « Les abîmes d’un funambule« , rendant compte de la remarquable biographie d’ARAGON que Philippe FORREST vient de faire paraître chez Gallimard. Il commence ainsi:

« C’était le dernier grand sujet de biographie, dans le domaine littéraire français, à n’avoir pas trouvé d’auteur. Josyane Savigneau s’y était attelé durant des années avant  de jeter l’éponge, j’avais moi-même fini par renoncer, à la perspective de passer de nouveau quatre ou cinq ans dans la peau d’un autre, après Cocteau. Auteur d’une œuvre tant romanesque (L’enfant éternel, Saranaga, Le siècles des nuages, etc..) que critique (Le mouvement surréaliste, Histoire de Tel Quel), ayant collaboré à l’édition des tomes I et V des Œuvres romanesque complètes d’Aragon en Pléiade, comme du II des Œuvres poétiques, Philippe Forest était tout  désigné pour s’y atteler… » Pour lire cet article et le long entretien que Philippe FORREST a accordé, dans ce même numéro du Magazine Littéraire, sous le titre « Je comprends mieux pourquoi je ne le comprends pas », à Claude ARNAUD : Page 1, page 2, page 3, page 4, page 5, page 6, page 7

DANS LA RENTREE LITTERAIRE 2015

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Le jeudi 20 août 2015, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré à l’Imposteur, l’impitoyable roman vrai que Javier CERCAS vient de consacrer à Enric Marco, cet octogénaire espagnol qui dirigea pendant des années la CNT, le syndicat anarchiste, la Fédération des Parents d’élèves de Barcelone puis l’amicale des déportés de Mathausen, en témoignant dans tous les médias du martyr vécu par lui en Allemagne, durant la guerre, avant d’être démasqué par un jeune historien inconnu… Réflexion sur l’identité, l’histoire, le sentimentalisme kitsch orchestré par les médias, le livre montre, avec une grande maestria, comment l’Espagne s’est menti à elles-même en célébrant l’imposteur, et s’est offerte à travers lui un passé de Résistante, d’Anarchiste ou de déportés là elle n’avait souvent connu que résignation et attentisme.

Pour découvrir cet article (suivi, dans l’hebdomadaire, d’un long entretien entre Javier CERCAS et Claude ARNAUD)… et sur la toile aussi bien.

Pour découvrir une présentation et des extraits de ce livre, toujours sur le site web du Point

Toujours dans le numéro du POINT daté du 20 août, Claude ARNAUD a publié un long article sur « Ma collection littéraire »,  les notes de lectures d’Alexandre SOLJENITSYNE, toutes consacrée au romanciers russes et traduites et annotées par Georges et Lucile Nivat (Fayard). Pour avoir accès à cet article… ou dans sa version papier.

LA BOURSE CIORAN 2015…

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La bourse CIORAN 2015, pour 15° édition a été décernée à Santiago ESPINOSA pour un projet d’essai intitulé Le Traité des Apparences.

Composé de Vincent MONADE, Président du Centre national du livre, de Verena von der HEYDEN-RYNSCH, écrivain, traductrice allemande de CIORAN, de Cécile GUILBERT et Claude ARNAUD, anciens lauréats, le jury a salué la qualité et la profondeur de la réflexion mise en oeuvre dans ce projet, tournant autour des propriétés intraduisibles de la musique, en droite ligne de l’oeuvre du moraliste d’origine romaine, dont les droits d’auteurs alimentent le montant de cette bourse annuelle.

Né à Mexico en 1978, Santiago ESPINOSA a déjà fait paraître deux essais en français (et nombre d’autres en espagnol) : L’ouïe de Schopenhauer (L’Harmattan, 2007) et L’inexpressif musical (en collaboration avec Clément ROSSET, Les Belles Lettres, 2013). Pour en savoir plus… Et aussi

CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…

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Dans son numéro 2230 daté du 4 juin 2015, LE POINT publie un article de Claude ARNAUD consacré à Savannah, le livre de Jean ROLIN:

« Une femme a disparu. On ne saura longtemps que son prénom, Kate, son goût prononcé pour la vidéo, son oreille irrégulière, comme grignotée par une souris. La grande Toile nous ayant rendu indiscrets, notre petit doigt nous dit pourtant que Jean ROLIN tente ici de remettre au monde Kate Barry, l’une des filles de Jane Birkin : elle fut un temps sa compagne et mourut voici plus d’un an, en tombant de son balcon parisien, dans des circonstances mal élucidées. »

Pour lire la suite de cet article

 

 

NOTRE ECRIVAIN NATIONAL

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Dans son numéro 554, daté d’avril 2015, LE MAGAZINE LITTERAIRE a demandé à 20 écrivains quel serait, à leurs yeux, l’écrivain national français. CLAUDE ARNAUD a choisi BALZAC, l’Hercule Gaulois. Il s’en explique dans sa contribution, fortement réduite à la publication: « A quelques exceptions près – VILLON, RABELAIS, RETIF…- notre littérature a longtemps parlé haut, noble, pointu ; les « pires » obscénités se drapaient elles-mêmes dans les tournures élégantes des petits marquis. Il fallut attendre la fin de la Révolution pour voir la langue parlée par les artisans, les aigrefins et les charretiers y pénétrer par effraction avec BALZAC. En près de cent romans et nouvelles, ce plébéien monarchiste a fait entrer tout l’arc-en-ciel social français dans la littérature, de la noblesse à la lie. Recourant volontiers à l’argot (Vautrin), « sonorisant » tous les accents, qu’ils soient régionaux ou étrangers (Modeste Mignon, Nucingen, Malaga…), il s’est toujours tenu aux antipodes de cette transcription idéelle qui nous enivre encore à la lecture des RACINE, MARIVAUX et LACLOS. Autant que l’architecture unique qu’il donna à son œuvre, ou qu’à l’aura mythologique de ses personnages, décuplée par leur retour d’un livre l’autre, ce forcing  fait de lui, à mes yeux, cet écrivain national que RODIN érigea en Hercule nu et que MARX consacra en écrivain total: personne n’aura saisi aussi largement que BALZAC la réalité individuelle et sociale, historique et humaine de notre pays, à l’aube de la révolution industrielle.

Pour trouver ce numéro du Magazine littéraire

COUP DE MAÎTRE…

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Dans son numéro 2221, daté du Jeudi 2 avril 2015, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré au remarquable seconde roman de Jean-Philippe ROSSIGNOL, Juan Fortuna, publié aux éditions CHRISTIAN BOURGOIS: « Qu’est-ce qui peut bien pousser un jeune écrivain français à faire de l’Argentine la trame de son second roman, sans y introduire la moindre référence à son propre pays : un violent désir d’ailleurs? L’épuisement du grand ressort national? » Pour lire cet article

Photo: Matthieu Bourgois

Dans son numéro daté du 16 avril 2015, Le Point a publié un article de Claude ARNAUD consacré au Mitteleuropa d’Olivier BARROT. Pour lire cet article

POUR LES 50 ANS DE LA COLLECTION POCHE G/F

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Pour son premier cinquantenaire, la collection de Poche GARNIER/FLAMMARION édite, en cette fin mars 2015, L’Art de bien choisir ses amis, un ouvrage rassemblant le témoignage de 50 écrivains contemporains – et vivants! De Gwenaëlle AUBRY à Antoine VOLODINE, tous évoquent, sou forme de récit ou de questionnaire,  leur relation avec les auteurs dits « classiques » dans un ouvrage intitulé L’Art de bien choisir ses amis, diffusé gratuitement par les libraires. CLAUDE ARNAUD a répondu à la premier question – Quel fut votre premier choc littéraire? – ainsi : « Gide. Un homme disait tout de ses désirs, de sa vie, de ses goûts, sans la moindre gène, comme on n’ose même pas le faire, seul à seul. Une sensibilité s’avouait dans un style soyeux qui prenait l’apparence même de ses pensées. J’avais 14 ans, j’ai tout lu dans l’année. »

Pour lire la suite de ses réponses

Pour consulter des extraits de l’ouvrage

SANS ENTRAVES…

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Une certaine lassitude vous prend, au vu du Niagara de livres qui emporte les étals, ne vivent que deux semaines et repartent au recyclage? Vous regrettez l’ère où les vraies oeuvres avaient le temps de s’imposer, où les libraires les couvaient des années durant, et où la logique marchande n’avait pas (presque) tout contaminé? Lisez Sans entraves et sans temps morts II (Grasset), le second des Exercices d’admiration de CECILE GUILBERT. Vous l’y retrouverez en grand forme, chantant avec joie et vigueur ses champions, qu’ils appartiennent au passé (SAINT-SIMON, CELINE, NABOKOV, DEBORD) ou à notre présent (JACK-ALAIN LEGER, LIBERATI, THOMAS CLERC), leur ajoutant de superbes portraits de singuliers (BARON MOLLET, BERNARD MINORET…)

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