Affinités

Sur le « Monsieur Miroir » de René de Ceccatty

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Dans son numéro 2747, daté du 20 mars 2025, LE POINT a publié un bref « papier » de Claude ARNAUD sur l’étonnante biographie que René de CECCATTY a consacré Serge Tamagnot, photographe décédé en 2022 au terme d’une vie plus que singulière, dédiée à la traque du corps masculin comme de la célébrité parisienne, et au collage fantastique (aux éditions du Canoë). Pour lire cet article, cliquer sur le document ci-contre

(collage-portrait de Jean Genet par S.T.)

Georges LIEBERT n’est plus…

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C’est une épreuve d’avoir à annoncer la mort de Georges LIEBERT, éditeur d’exception, emporté  par un cancer fulgurant ce vendredi 24 janvier à  Paris. Né en 1943, Georges LIEBERT était  devenu au sortir de Sciences Po lecteur puis éditeur, chez Calmann-Lévy, avant de créer la collection de poche Pluriel chez Hachette puis de publier chez Robert Laffont des ouvrages musicaux et historiques, tout en contribuant à l’essor de la collection Bouquins, qu’il évoquera dans une interview donnée pour le 40° anniversaire de cette remarquable collection. Il avait enfin pris la tête, chez Gallimard, des collections NRF Biographies et Tel, entre 1996 et 2008, tandis que lui-même signait des ouvrages de référence sur la musique (L’Art du chef d’orchestre, 1988, Nietzsche et la musique, 1995) et publiait chez Gallimard deux  Correspondances faisant école, celle de Debussy et celle de Liszt et Wagner, puis menait la réédition exemplaire, toujours chez Gallimard, des Mémorables de Maurice Martin du Gard.

Georges LIEBERT avait édité deux livres de Claude ARNAUD, deux biographies en l’occurrence : CHAMFORT, publiée en 1988 dans la collection Les Hommes et l’Histoire qu’il dirigeait chez Robert Laffont, et COCTEAU, sortie chez Gallimard, en 2003, dans la collection NRF Biographies. Ce fut un grand privilège de travailler sous l’autorité d’une intelligence plus que vive, volcanique parfois, et d’un homme doté d’une fermeté de jugement et d’une culture incomparables. Plus qu’un éditeur, Georges était un entraîneur qui vous poussait à aller plus loin et plus profond, sans vous laisser de répit ni vous autoriser le confort des idées reçues. Personne n’était plus sévère, en cas de désaccord, personne n’était aussi plus encourageant et enthousiasmant, dès lors que vous teniez à ses yeux un sujet d’envergureGeorges ne travaillait pas pour lui, pas même pour vous, mais pour pour augmenter cette bibliothèque idéale, exclusivement composée de livres indispensables, où tout bavardage et toute sottise aurait été bannis et où l’Histoire, la Musique et la Littérature trouveraient enfin un début d’élucidation.

Les obsèques auront lieu ce jeudi 30 janvier à 10.30 en l’église Saint-Louis-en-l’île.

Pour avoir un aperçu plus complet de l’activité éditoriale et critique de Georges Liebert

Pour découvrir l’hommage que lui a rendu Antoine GALLIMARD

Un perdant magnifique

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(ph: Patrice Normand)

LE POINT, dans son numéro 2738 daté du 16 janvier 2025, publie un article de Claude ARNAUD sur « Un perdant magnifique », le dernier livre de Florence SEYVOS (Editions de l’Olivier), superbe portrait d’un  beau-père aimant, envahissant, maniaque, et pour finir (auto)destructeur ). Pour lire ce papier… Ou pour le découvrir en ligne

A propos de David Gascoyne et de Kathleen Raine…

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Hermes, Gertrude; Kathleen Raine (1908-2003)

LE POINT, dans son numéro daté du jeudi 5 décembre 2024, publie un papier de Claude ARNAUD consacré au dernier livre de Christine JORDIS, « Le fil d’Or » publié aux éditions du SEUIL et dédié à David GASCOYNE et Kathleen RAINE, deux des plus grands poètes anglais du XX°

(Ch. Jordis par Louis MONIER/Gamma-Rapho via Getty Images)

siècle. Pour découvrir cet article

Ou bien

Sur « Le Bastion des larmes », d’Abdellah TAÏA

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Dans son numéro 2727, daté du 7 novembre 2024, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré au dernier roman d’Abedellah TAÏA, qui vient de recevoir, et le prix Décembre et le prix de la Langue Française. Pour lire le début de début de cet article … et sa suite. Ou pour le trouver en ligne…

CLAUDE ARNAUD recommande…

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…la lecture de « MANIAC« , le remarquable roman non-fictif de Benjamin LABATUT, traduit de l’anglais par David FAUQUEMBERG (éditions Grasset). Le livre s’appuie sur le témoignage de leurs proches pour reconstituer la destinée publique et la vie intérieure, tendue jusqu’à la folie, de trois scientifiques européens,  en particulier John von NEUMANN,  qui dût se réfugier aux ETATS-UNIS avant-guerre et qui contribua à la découverte de la mécanique quantique et, avec sa machine à calculer rebaptisée « Maniac« , à l’invention de la bombe atomique, des premiers ordinateurs et de l’intelligence artificielle. C’est ce que l’on peut faire de plus vibrant dans le registre de la faction, ce genre qui n’invente rien mais qui donne à tout l’intensité d’un roman d’espionnage et transforme une partie de go entre un champion sud-coréen et un ordinateur piloté par IA en affrontement digne des Duellistes, le film de Ridley SCOTT.

Ce roman figure comme finaliste dans les sélections des prix FEMINA et MEDICIS étrangers, et du prix du meilleur livre étranger.                                   (B. Labatut)

Pour lire certains articles non publiés dans LE POINT

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Pour lire l’article que Claude ARNAUD avait consacré à Megyd CHERFI et à son beau livre « La vie de ma mère » publié en janvier 2024 chez Actes sudA Olivier ROLIN et à son excellent « Jusqu’à ce que la mort s’en suive », publié chez Gallimard à la même époque…

A Tanguy VIEL et à son superbe « Vivarium », publié chez Minuit en mars 2024

La greffe du coeur du Havre

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Dans son numéro 2717 daté du 29 aout 2024, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré au dernier roman de Maylis de KERANGAL, Jour de ressac, tout juste publié aux éditions Verticales, beau portrait de la ville du HAVRE à travers une enquêté menée après la découverte d’un corps sur les docks de ce grand port « américain », en bonne place dans la seconde sélection du prix Goncourt. Pour lire cet article…  Ou bien…

Sur le dernier grand amour de Marguerite YOURCENAR

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Dans son numéro 2716, daté du 22 août 2024, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD sur Un autre m’attend ailleurs (La Martinière), l’excellent roman biographique que Christophe BIGOT a consacré à la passion tardive de l’auteur du Coup de Grâce pour Jerry Wilson, jeune photographe américain gay de 40 ans son cadet. Sélectionné pour le Prix Décembre, le prix Femina, le Prix Femina des lycéens, le Prix Renaudot Essai, le Prix des Deux Magots.

Pour lire cet article…..

En souvenir de Gilles ROIGNANT

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Une messe a été donnée, ce lundi 29 avril 2024, en l’église SAINT-ROCH de Paris, paroisse des artistes, en souvenir de Gilles ROIGNANT, né en 1947, esprit plus que singulier qui avait secondé dans les années 70 Fabrice AEMER au 7, le club légendaire de la rue SAINTE-ANNE, puis au PALACE du faubourg MONTMARTRE, qu’il avait dirigé pendant les dix années suivant la mort de Fabrice. Gilles ROIGNANT fut plus qu’un pôle de la nuit parisienne, alors si intense, un intellectuel rare et paradoxal, féru de théologie, de littérature et d’histoire, catholique convaincu et pécheur assumé, mais aussi un écrivain en pointillés qui n’aura malheureusement laissé qu’une pièce de théâtre, La Chienne dactylographe, crée à la Comédie de Saint-Etienne et montée à Paris en 1984 à la Gaîté Montparnasse, interprétées par Isabelle EHNI, Jacques DACQMINE, Hélène DUC, sur une scénographie et des décors de Pierre LE-TAN, qui mériterait d’être rejouée. Pour lire l’article que Le Monde avait alors consacré à la pièce

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