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When Art Mattered, by Bruce FLEMING/ Quand l’art comptait, par Bruce FLEMING

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The Washington Free Beacon publishes, on October 16, 2016, an online review, signed Bruce Fleming of « Jean COCTEAU, a Life« , by Claude ARNAUD:

« This is an exhaustive and exhausting book—including all the people COCTEAU rubbed shoulders with, famous and semi-famous names jostling on the page to re-create a world that was brought to an end by the dawning of our world in the aftermath of World War II. But at least it’s an evocation of a vanished era as if it still mattered—and that’s good. You want intensity from the person telling you the story you’re listening to; ARNAUD is nothing if not intense. After all, if it’s narrated with ironic distance, absolutely nobody will care. And there is no distance here: it’s like the poet falling into the water mirror. All of a sudden, there you are, side by side with PROUST, GIDE, Anna de NOAILLES, NIJINSKY, STRAVINSKY, PICASSO, and dozens of lesser lights (…) The artistic world of “l’entre-les-deux-guerres” Paris is lovingly chronicled… and rendered by his translators in supple English that doesn’t read like a translation (…) The charm of ARNAUD’s book is that he seems to re-create the adolescent intensity of Cocteau’s world, the one where the latest show at the Ballets Russes was all anybody talked about, and where Being Part of It All was the only thing that mattered. Reading it is like diving down to Atlantis. Take a weekend and take the plunge. When you get back, there will be a moment where you wonder where you’ve been—and where you are. »

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Le WASHINGTON FREE BEACON publie en ligne, le 16 octobre 2016, un article de Bruce FLEMING sur la traduction anglaise de la biographie de JEAN COCTEAU par Claude ARNAUD, publiée par Yale University Pres:

« Voici un livre à la fois exhaustif et épuisant, qui comprend  tous les gens que COCTEAU côtoya, vedettes et semi-vedettes se bousculant  pour recréer un monde disparu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Mais au moins ce monde est-il évoqué comme s’il comptait toujours autant – et c’est une bonne chose. Vous attendez de l’intensité, de la part des gens qui vous racontent un histoire, et Claude ARNAUD est tout sauf mou. Tout le monde se désintéresse d’une histoire racontée avec ironie et distance – et il n’y a aucune distance ici. Vous tombez dans le miroir d’eau de Cocteau et vous retrouvez côte à côte avec PROUST, GIDE, Anna de NOAILLES, NIJINSKY, STRAVINSKY, PICASSO  (…) Le monde artistique de “l’entre-les-deux-guerres” parisien est chroniqué avec grâce et  rendu avec souplesse par les traductrices, si bien que le tout n’a pas l’air issu d’une traduction (…) Le charme du livre d’ARNAUD  tient à sa recréation de l’intensité adolescente du monde de COCTEAU, celui ou tout le monde parlait du dernier spectacle des BALLETS RUSSES et où être dans le coup, artistiquement, était vraiment la seule chose qui comptait. Lire cette biographie c’est plonger dans l’Atlandide. Prenez un week-end et plongez tête la première. En en revenant à aujourd’hui, vous vous demanderez dans quel monde vous naviguiez, et dans lequel vous vous réveillez.

Pour l’article in extenso (en anglais)… Pour en savoir plus

 

On Kirkus Review, an on-line interview of Claude ARNAUD about his « Jean COCTEAU, A Life »/ Une interview de Cl. ARNAUD sur son COCTEAU

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KIRKUS REVIEW publishes, on september 27, 2016, an online interview of  Claude ARNAUD about the writing of his JEAN COCTEAU, A LIFE. By  RHETT MORGAN.

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Le magazine en ligne KIRKUS REVIEW publie, le 27 septembre 2016, une interview de CLAUDE ARNAUD au sujet de sa biographie de COCTEAU, menée par RHETT MORGAN. Pour lire cette Interview (en anglais)… Pour en savoir plus

 

Dans la rentrée littéraire 2016

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Dans la rentrée littéraire de l’automne 2016, Claude ARNAUD a choisi « Les premières fois », le roman autobiographique de Santiago AMIGORENA, publié aux éditions POL. Dans son numéro 2295, daté du 1° septembre 2016, LE POINT publie l’article l’article qu’il a consacré à « Santiago AMIGORENA ou PROUST à Patmos ». Pour lire la présentation de cet article….

Et pour le découvrir in extenso

EN ATTENDANT NADEAU

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Dans son numéro 14, daté de Juillet 2016, le magazine en ligne « En attendant Nadeau » publie une critique, signée Roger-Yves ROCHE, de Je ne voulais pas être moi, le troisième volet de la trilogie autobiographique de Claude ARNAUD, paru en Janvier chez Grasset. Pour lire cet article

« JE NE VOULAIS PAS ETRE MOI » dans ARTPRESS du mois de juin 2016

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La revue ARTPRESS, dans son édition datée juin 2016, publie un article de Jean-Jacques MANZANERA sur « Je ne voulais pas être moi », le dernier volume de la trilogie autobiographique de CLAUDE ARNAUD:

« Le dernier « roman » de Claude ARNAUD se pose comme une œuvre a la fois pleinement ancrée dans les grandes lignes de la mouvance auto-fictionnelle et assez singulière pour mériter que le lecteur le plus exigeant s’y arrête Construit comme une réponse apparemment indirecte a Qu’as-tu fait de tes freres ? (2010) Je ne voulais pas être moi indique des le titre que le rassemblement identitaire de ses strates de vie constituera l’objectif principal de I’auteur et de son écriture rétrospective du TU au MOI en passant par let(s) JE. Se penser comme « locataire de son être » avant d’en devenir le « propriétaire », sinon serein au moins reconcilié, tel pourrait être I arc de la trajectoire que le lecteur accomplit avec Claude Arnaud
Pas d’exhibitionnisme mais un étonnement dénué de calculs et empreint de douleur au fil de moments dont le cœur demeure, plus encore que les rencontres amoureuses la perte de ses deux frères aînés I’un via un suicide avéré, I’autre de manière plus étrange – presque antonionienne – en mer. « Deux cadavres cohabitent en moi. L’un a le visage rongé par le sel, l’autre les traits soufflés par sa chute libre. Je suis leur vivant tombeau » Claude Arnaud se montre élégant, en quête de l’expression juste qui scande un déroulé ou il ne nous, ni ne s’octroie la moindre concession face à ces temps de l’existence ou s’affirment les vanités de l’amour, des mondanités littéraires ou de I expérience haïtienne durant laquelle s’accentue la nécessite vitale d’un changement de peau Le lointain intérieur est comme exploré jusqu’à I’os d’une possible dissolution avant un possible retour au flux de I’existence. « L’homme arrive novice a chaque âge de sa vie », avait déclare Chamfort qu’Arnaud a commente dans un bel essai ».

Sure Kenneth ANGER, dans LE POINT du jeudi 26 mai 2016

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LE POINT du jeudi 26 mai 2016 publie un article de Claude ARNAUD intitulé « L’Antéchrist de Hollywwod est de retour » consacré à la sortie, aux éditions Tristram, du second tome des révélations de Kenneth ANGER sur l’envers du décor hollywoodien. Voici l’entame de cet article

« Portées par le succès d’Hollywood Babylone, bible noire racontant le premier Hollywood, les éditions Tristram publient Retour à Babylone, la suite que lui donna en 1986 Kenneth Anger son auteur. Inédit en français, ce brûlot fait revivre l’âge d’or d’une industrie où triomphent le parlant, la couleur et le sexe, mais aussi la drogue et le crime. Avant tout connu comme cinéaste underground (son Fireworks et son Scorpio rising marquèrent Scorsese et David Lynch), Anger avait rédigé le premier tome alors qu’il s’était exilé en France, après avoir reçu une lettre admirative de Cocteau, et qu’il travaillait pour Langlois à la Cinémathèque : seul Pauvert avait osé l’éditer, en 1959, l’Amérique attendit 16 ans… »

Pour lire la suite de cet article

En septembre 2016, TRISTRAM publie l’édition définitive – et collector! – de HOLLYWOOD BABYLONE en un seul volume relié, et très abondamment illustrée de photos sorties de la collection personnelle de KENNETH ANGER

« JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI » dans L’OBS, parmi « 10 bons livres à lire pour le printemps »…

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Dans L’OBS daté du 14 mai 2016, Grégoire LEMENAGER  a choisi JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI parmi les 10 bons livres à lire pour le printemps. Sous le titre « Métamorphoses » il écrit:

« En exergue, Cioran «Les sources d’un écrivain, ce sont ses hontes.» A l’intérieur, une prose qui coule de source, précisément. C’est celle d’un homme qui, voyant la soixantaine approcher, contemple ses métamorphoses et les tragédies qui l’ont ravagé. Prolongeant le déchirant «Qu’as-tu fait de tes frères ?», Claude ARNAUD revient ici sur les tragiques disparitions de ses brillants aînés, sur une jeunesse erratique faite de coucheries en tous genres, sur des engagements révolutionnaires passés de mode, et sur l’individu qu’il est devenu, le jour où il a compris que, «patriarche improbable» de sa famille à 43 ans, il était désormais «l’unique responsable de son sort».

Ce « survivant d’une histoire triste» touchait alors le fond du trou. Il lui restait à découvrir Haïti, «pays sans chapeau» où l’on sait le goût de la vie et des mangues, mais aussi l’être solaire qui allait devenir sa femme, lui qui avait tant aimé les hommes. «Il est possible d’assumer plus d’une identité dans une vie», note ce biographe de COCTEAU. Sa confession est celle d’un enfant du siècle dernier, effaré par ce que sa génération en a fait. Il ne se reconnaît plus, mais s’est trouvé.

« QUI EST CLAUDE ARNAUD? » dans Le Monde des Livres

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Jean-Louis JEANNELLE, dans un article intitulé « Qui est Claude Arnaud? » publié par Le Monde des livres en date du 27 avril 2016, rend ainsi compte de  » Je ne vouais pas être moi », dernier volume de la trilogie autobiographique inauguré avec « Qu’as-tu fait de tes frères? »:

« La fascinante décomposition de sa famille, la relation passionnelle le liant à ses deux frères, sa découverte des révolutions nées des années 1970, son amour des hommes dont les voies inattendues le conduisent aussi à celui des femmes…  : Claude ARNAUD avait déjà brassé l’étonnante matière de son existence dans le merveilleux Qu’as-tu fait de tes frères ? ou dans Brèves saisons au paradis (Grasset, 2010 et 2012). Je ne voulais pas être moi ne donne pourtant jamais une impression de redite, tant son auteur met d’honnêteté et d’élégance à s’adresser à lui-même la question qu’il posait en 2006 à une longue tradition d’« auto-inventeurs »  : Qui dit « je » en nous ? Une exigence l’anime  : « Garder le désir de changer  ». A l’issue de ce parcours désordonné, fait de vivants portraits, de destins gâchés, d’incertitudes douloureuses mais fécondes, ou encore d’un cancer surmonté, Claude ARNAUD peut enfin se dire l’« auteur de [sa] vie ».

SUR L’EXCELLENTE BIOGRAPHIE D’ARAGON SIGNEE PHILIPPE FORREST

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Le Magazine Littéraire, dans son numéro 560 daté d’octobre 2015, a publié un long article de Claude ARNAUD, intitulé « Les abîmes d’un funambule« , rendant compte de la remarquable biographie d’ARAGON que Philippe FORREST vient de faire paraître chez Gallimard. Il commence ainsi:

« C’était le dernier grand sujet de biographie, dans le domaine littéraire français, à n’avoir pas trouvé d’auteur. Josyane Savigneau s’y était attelé durant des années avant  de jeter l’éponge, j’avais moi-même fini par renoncer, à la perspective de passer de nouveau quatre ou cinq ans dans la peau d’un autre, après Cocteau. Auteur d’une œuvre tant romanesque (L’enfant éternel, Saranaga, Le siècles des nuages, etc..) que critique (Le mouvement surréaliste, Histoire de Tel Quel), ayant collaboré à l’édition des tomes I et V des Œuvres romanesque complètes d’Aragon en Pléiade, comme du II des Œuvres poétiques, Philippe Forest était tout  désigné pour s’y atteler… » Pour lire cet article et le long entretien que Philippe FORREST a accordé, dans ce même numéro du Magazine Littéraire, sous le titre « Je comprends mieux pourquoi je ne le comprends pas », à Claude ARNAUD : Page 1, page 2, page 3, page 4, page 5, page 6, page 7

NOTRE ECRIVAIN NATIONAL

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Dans son numéro 554, daté d’avril 2015, LE MAGAZINE LITTERAIRE a demandé à 20 écrivains quel serait, à leurs yeux, l’écrivain national français. CLAUDE ARNAUD a choisi BALZAC, l’Hercule Gaulois. Il s’en explique dans sa contribution, fortement réduite à la publication: « A quelques exceptions près – VILLON, RABELAIS, RETIF…- notre littérature a longtemps parlé haut, noble, pointu ; les « pires » obscénités se drapaient elles-mêmes dans les tournures élégantes des petits marquis. Il fallut attendre la fin de la Révolution pour voir la langue parlée par les artisans, les aigrefins et les charretiers y pénétrer par effraction avec BALZAC. En près de cent romans et nouvelles, ce plébéien monarchiste a fait entrer tout l’arc-en-ciel social français dans la littérature, de la noblesse à la lie. Recourant volontiers à l’argot (Vautrin), « sonorisant » tous les accents, qu’ils soient régionaux ou étrangers (Modeste Mignon, Nucingen, Malaga…), il s’est toujours tenu aux antipodes de cette transcription idéelle qui nous enivre encore à la lecture des RACINE, MARIVAUX et LACLOS. Autant que l’architecture unique qu’il donna à son œuvre, ou qu’à l’aura mythologique de ses personnages, décuplée par leur retour d’un livre l’autre, ce forcing  fait de lui, à mes yeux, cet écrivain national que RODIN érigea en Hercule nu et que MARX consacra en écrivain total: personne n’aura saisi aussi largement que BALZAC la réalité individuelle et sociale, historique et humaine de notre pays, à l’aube de la révolution industrielle.

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