Archive for octobre, 2018
Pour célébrer Pierre GUYOTAT
0Le 23 octobre 2018, LE POINT a publié, dans son numéro 2408, un article de Claude ARNAUD rendant compte du dernier livre de Pierre GUYOTAT, Idiotie, parut chez Grasset. Intitulé « Guyotat, le possédé », ce texte revient sur le parcours hors-norme d’un homme entièrement voué à l’écriture, à qui le jury du prix Femina a décerné un prix spécial pour l’ensemble de son oeuvre, le 5 novembre, et qui a reçu, le jour suivant, le prix Médicis..
Pour lire cet article tel qu’il a été publié dans le magazine à la sortie du livre de Guyotat.
Pour le lire sur le site web du Point, qui en a publié une autre version, plus longue…
Claude ARNAUD anime un atelier d’écriture…
0A partir du 26 septembre 2018, et jusqu’au 12 décembre de la même année, tous les mercredi, de 12 à 14 heures, Claude ARNAUD animera un atelier d’écriture auprès de l’Ecole d’écriture Les Mots, 4 rue DANTE à Paris, dans le 5° arrondissement (Métro Saint-Michel ou Maubert-Mutualité) – un atelier ouvert à tous.
Il s’agira d’apprendre à esquisser puis à construire le portrait d’un être vivant, ou mort, de le (la) décrire, à la fois physiquement et moralement, en usant des seuls mots, jusqu’à conférer à ce modèle une existence propre, une singularité et une intimité qui la rendent reconnaissables à d’autres, même à ceux qui ne le (la) connaîtraient pas.
Claude ARNAUD recommande « GIRL »
0On n’a pas vu film si sensible, si juste, si délicat, si mûr et si poignant depuis longtemps que GIRL. Et pourtant son acteur principal n’a que 15 ans, et son metteur en scène, Lukas DHONT, 27. Ce dernier ne s’est pas seulement mis au service de cette histoire d’un jeune danseur de la scène belge qui tend à toute forces à devenir femme, martyrisant ainsi un peu plus son corps, il a trouvé en Victor POLSTER un interprète inoubliable – une conjonction unique qui précipite l’osmose entre le film, son interprète et les spectateurs des deux ( trois ?) sexes. C’est une chemin de croix, mais il est si intensément vécu qu’il devient, l’espace d’une heure et demi, le destin immanquable de qui a traversé l’adolescence, a vu avec angoisse son corps muer, s’est interrogé sur les moyens de parvenir à satisfaire ses désirs, et plus encore à les définir, dans la réclusion d’une chambre qui devient ici la métaphore même de la solitude, et le cocon où va immanquablement s’accomplir la métamorphose.
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