La 20éme bourse CIORAN remise à Lakis PROGUIDIS

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Réuni le 23 juin 2020, le jury de la Bourse CIORAN, décernée pour la vingtième fois cette année, a récompensé le projet d’essai que Lakis PROGUIDIS compte consacrer aux origines et à l’esprit du roman européen – un thème qui parcourt toute l’oeuvre de cet essayiste d’origine grecque, installé en France depuis de nombreuses années. Rabelais, le corps romanesque, devrait se présenter comme un dialogue avec l’œuvre de GOMBROWICZ, de même que le précédent essai du lauréat, Rabelais, que le roman commence !, dialoguait avec l’œuvre de Milan KUNDERA.

Né en 1947 à Volos en Grèce, essayiste et critique littéraire, Lakis PROGUIDIS est l’auteur de cinq essais. Il a fondé en 1993 la revue « L’Atelier du roman » (Flammarion) qu’il dirige depuis.

Le jury était composé de : Claude ARNAUD, écrivain, ancien lauréat, d’Emmanuelle BENSIMON-WEILER, directrice générale du CNL, représentant Vincent MONADE, président du Centre national du livre (CNL), de Belinda CANNONE, essayiste et romancière, et de Verena von der HEYDEN-RYNSCH, écrivain, traductrice et spécialiste de l’œuvre de CIORAN.

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Pour célébrer le cinquantenaire de la publication d’EDEN, EDEN, EDEN…

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Le mercredi 9 septembre 2020, Claude ARNAUD a été l’un des 50 lecteurs qui ont lu, à partir de 15h et jusqu’à 2h du matin,  l’intégralité du texte d’Eden, Eden, Eden de Pierre GUYOTAT, mort au début de cette année. Cette lecture a été abritée par Colette KERBER dans sa librairie Les Cahiers de COLETTE, 23 rue Rambuteau à PARIS, mais sans public, COVID oblige. Elle a néanmoins été retransmise en direct sur les réseaux sociaux du site eden50.org et sur le fil Les Cahiers de Colette, live on YouTube. Claude ARNAUD y a pris son tour aux alentours de 21.10 (qui correspond, sur le fil You Tube, à 5.37.20).

A cette occasion, la librairie OMBRES BLANCHES à Toulouse a organisé une semblable lecture avec Jacques BONNAFE, comme le musée REINA SOFIA à Madrid ou le MUDAM (Musée d’art contemporain de LUXEMBOURG), qui a invité l’acteur luxembourgeois Fábio GODINHO à lire le texte de Pierre GUYOTAT pour un podcast d’une durée de trente minutes. Ce sont en tout une cinquantaine de lieux dans le monde, de l’Amérique à l’Asie ne passant par le Proche-Prient, qui ont accueillis de semblable lectures, dans les langues de traduction existantes, organisées par l’Association Pierre GUYOTAT, menée par Donatien GRAU, lectures qui ont été enregistrées et rassemblées sur cet plateforme commune à ces lieux, dont  : le Festival d’AVIGNON, le Centre POMPIDOU-METZ, Le Cabinet, LONDRES ; The Box, LOS ANGELES ; Artists’Space, NEW YORK, Ambassade de France en Chine, PEKIN, Jaipur Literary Festival, DELHI et JAÏPUR, American University of Beirut, BEYROUTH, Association Mosaïque, BISKRA, etc, etc…

Pour en savoir plus

Pour découvrir la liste des lecteurs des Cahiers de Colette

Pour savoir (presque) tout

Pour voir Bruno RACINE lire un extrait du texte, à VENISE, au palais GRASSI (après 4minutes 54 de blanc)…

Sur les extraordinaires chroniques de l’Occupation de Janet Flanner

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Dans son numéro 2496 daté du 25 juin 2020, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur les extraordinaires chroniques que la grande JANET FLANNER a tenues pendant l’Occupation allemande de la France dans le NEW-YORKER, sous le nom de plume de GENÊT. Pour découvrir cet article… et sa version papier : page 1, page 2

Gemma SALEM est morte…

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Née à Antioche (Turquie) en 1943, GEMMA SALEM vient de mourir à VIENNE (Autriche) à 76 ans. Un tempérament de feu, une plume alerte, aussi tendre que cruelle, une foi totale mais en partie désespérée en la littérature, un gout indéniable pour les complications qui ne lui rendit pas la vie facile, cet esprit libre avait été élevée dans les écoles chrétiennes francophones du Proche Orient. Partant vivre en Europe au début des années 60, tout à tout danseuse, secrétaire et actrice, GEMMA SALEM avait consacré de nombreux livres à retracer son itinéraire amoureux et culturel plus que libre, à son entourage extraordinairement varié (Mes amis et autres ennemis, Paris, Zulma, 1995), et à ses héros littéraires et musicaux (BOULGAKOV, SCHUBERT, DURELL). Ce n’étais pas toujours confortable d’être le sujet de son amitié ou l’objet de son admiration, l’auteur de ces lignes peut en témoigner, mais l’intensité était sa loi. La grande affaire de sa vie aura été sa passion pour Thomas BERNHARDT, qu’elle vénérait en toute lucidité. Abandonnant compagnon et enfants, elle partit vivre en 1990 à VIENNE pour se rapprocher de cet inaccessible qui ne recevait personne, et n’eut de relation accomplie avec aucune femme, à une ou deux exceptions près. La mort de son idole ne mit pas fin à ce culte; GEMMA SALEM put d’autant mieux venir visiter BERNHARDT au cimetière et parler avec lui. Cette passion fit naître de nombreux livres (Lettre à l’hermite autrichien, Paris, La Table Ronde, 1989L’Artiste, Paris, la Table Ronde, 1991Thomas Bernhard et les siens, Paris, La Table Ronde, 1993, Où sont ceux que ton cœur aime, Paris, Arléa, 2019), autant de témoignage de cette passion amoureuse digne des LETTRES de la RELIGIEUSE PORTUGAISE ou de celles de Julie de LESPINASSE.

Sur Les Années folles…

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Le Nouveau Magazine Littéraire, dans son numéro 28 sorti le 22 avril 20020 consacré aux « ANNEES FOLLES » a publié un article de CLAUDE ARNAUD consacré à la littérature des Années 20 qui, de JOYCE à DOS PASSOS et de JULES ROMAINS à ANDRE BIELY, sut entrer dans l’ère des foules et faire exploser les limites du Moi. Pour lire la première page de cet article… Et la seconde

Claude NABOKOFF n’est plus…

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CLAUDE NABOKOFF n’ouvrira plus ses portes aux innombrables amis – écrivains, éditeurs, traducteurs, essayistes, mémorialistes, critiques d’art, conservateurs – qui eurent pendant 40 ans le privilège d’être reçus, dans sa maison familiale de la place DAUPHINE, par elle et par IVAN son mari, magnifique éditeur en charge pendant trente ans de la collection « Feux Croisés » chez Plon.  Décédée le 22 avril 2020, dans sa 91e année, Claude NABOKOFF était la fille de Louis JOXE, ministre du général de GAULLE et principal négociateur des accords d’EVIAN qui accompagnèrent l’indépendance de L’ALGERIE. Elle était aussi, par sa mère, la petite-fille de Daniel HALEVY, l’ami de PROUST, le biographe de NIETZSCHE et l’éditeur des CAHIERS VERTS, chez Grasset, qui reçut dans ce même salon MALAPARTE, MALRAUX et tant d’écrivains majeurs du XX°siècle. On pouvait croiser chez eux, avec autant de simplicité et de naturel que si l’on était « à la maison »,  Salman RUSHDIE, Toni MORRISON, Donna TARTT, Edmund WHITE, James LORD, tous publiés par « Feux croisées », mais aussi les éditeurs Christian et Dominique BOURGOIS, Georges LIEBERT et Françoise CACHIN, la directrice du musée d’Orsay, ainsi qu’Anne de LACRETELLE, la fondatrice du Prix SEVIGNE et Bernard MINORET, l’auteur des « Morot-Chandonneur » (Cahiers rouges, Grasset). Elégante, curieuse, hospitalière, Claude NABOKOFF était la civilisation même, aussi accueillante pour l’étudiante japonaise venue faire des recherches à Paris que pour le dernier Prix Nobel de littérature édité par Ivan, lui-même fils du musicien Nicolas NABOKOFF et neveu de Vladimir, l’auteur de « Lolita »…

Qui fera le pont entre Paris et New-York désormais?  

 

 

Pour saluer Jacques de Decker

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Parmi tant d’autres victimes collatérales, à travers le monde, le Coronavirus aura emporté Jacques de DECKER alors qu’il montait dans un taxi bruxellois pour entrer à l’hôpital, ce 12 avril. Né en 1945, Jacques de DECKER n’était pas seulement un excellent essayiste, biographe de WAGNER et de IBSEN (chez Gallimard), un dramaturge, traducteur et adaptateur pour le théâtre, un romancier inventif du sentiment amoureux (« La grande roue » (Grasset, 1985), « Parades Amoureuses » (Grasset, 1990)), il était aussi un éditeur plus qu’exigeant, directeur de collection à L’âge d’Homme, et un critique littéraire exceptionnellement chaleureux. Directeur des pages culturelles du Soir, le grand quotidien belge, Jacques de DECKER était aussi un homme de radio, qui interviewa tout ce qui compte dans les lettres européennes, et une très belle personne, brillante et bienveillante à la fois, alliage peu courant. Sa plume ductile, synthétique, chaleureuse, donnait envie de lire et d’aimer, de comprendre et de s’améliorer, avec ce cosmopolitisme spontané des habitants des grandes villes et ce doute fécond, teinté d’ironie, que nourrit parfois l’identité belge, irriguée par les trois langues nationales, qu’il parlait toutes trois parfaitement. Un hommes des Lumières, urbain, ouvert, vivant, gracieux, portant haut l’esprit de tolérance européen. Nous serons nombreux à le regretter.

Re(découvrir) Roberto BOLANO

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Le dimanche 29 mars 2020, dans son édition électronique, LE POINT a publié, dans sa série « VOYAGE IMMOBILE » destinée à notre faire sortir en imagination du long et pénible confinement imposé par l’épidémie de CORONAVIRUS, un article de CLAUDE ARNAUD consacré à la publication du premier tome des OEUVRES COMPLETES de l’écrivain chilien ROBERTO BOLANO par les éditions de l’OLIVIER. Pour découvrir cet article

Claude ARNAUD recommande « Le Bouquin de la Mode »

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Claude ARNAUD recommande « Le Bouquin de la Mode », publié fin 2010 sous la direction éclairée d’Olivier SAILLARD chez Robert Laffont, dans la célèbre collection BOUQUINS – une somme qui dit l’essentiel d’un art longtemps tenu pour accessoire et qui désormais a reçu pleine reconnaissance. Pour lire l’article que Claude ARNAUD a dédié à cet ouvrage….

Le poète et le boxeur

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Le samedi 29 février 2020, La chaine FRANCE 5 a diffusé, dans le cadre de l’émission de Claire CHAZAL, Passage des Arts, « COCTEAU-AL BROWN , le poète et le boxeur » un documentaire de 60 minutes, produit par Les films de l’Instant (Pierre GARNIER, Anne PERCIE du SERT, Julia BOUSQUET) co-écrit et réalisé par François LEVY-KUNTZ, pour lequel Claude ARNAUD a joué le rôle de conseiller artistique. Le film raconte l‘histoire méconnue et bouleversante de la résurrection de ce boxeur noir, tombé dans la drogue et le divertissement, par l’entremise de COCTEAU, qui ne savait rien de la boxe, mais compris d’instinct  le génie d’AL BROWN, malgré sa dépendance à l’opium et au champagne, ses blessures et son dégoût pour le monde de la boxe, bien trop brutal et corrompu pour cet esthète qui savait danser, jouait de 4 instruments (saxo, banjo, batterie, guitare quarto), possédait une écurie à Maisons-Laffite et contribua à financer l’expédition DAKAR-DJIBOUTI, essentielle dans l’essor de l’ethnographie africaine. Pour en savoir plus… Et encore

Pour découvrir le point de vue de Renaud MACHART dans Le Monde

Rediffusion: vendredi 13 mars à 02.00

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