CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…
0Dans son numéro 2230 daté du 4 juin 2015, LE POINT publie un article de Claude ARNAUD consacré à Savannah, le livre de Jean ROLIN:
« Une femme a disparu. On ne saura longtemps que son prénom, Kate, son goût prononcé pour la vidéo, son oreille irrégulière, comme grignotée par une souris. La grande Toile nous ayant rendu indiscrets, notre petit doigt nous dit pourtant que Jean ROLIN tente ici de remettre au monde Kate Barry, l’une des filles de Jane Birkin : elle fut un temps sa compagne et mourut voici plus d’un an, en tombant de son balcon parisien, dans des circonstances mal élucidées. »
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NOTRE ECRIVAIN NATIONAL
0Dans son numéro 554, daté d’avril 2015, LE MAGAZINE LITTERAIRE a demandé à 20 écrivains quel serait, à leurs yeux, l’écrivain national français. CLAUDE ARNAUD a choisi BALZAC, l’Hercule Gaulois. Il s’en explique dans sa contribution, fortement réduite à la publication: « A quelques exceptions près – VILLON, RABELAIS, RETIF…- notre littérature a longtemps parlé haut, noble, pointu ; les « pires » obscénités se drapaient elles-mêmes dans les tournures élégantes des petits marquis. Il fallut attendre la fin de la Révolution pour voir la langue parlée par les artisans, les aigrefins et les charretiers y pénétrer par effraction avec BALZAC. En près de cent romans et nouvelles, ce plébéien monarchiste a fait entrer tout l’arc-en-ciel social français dans la littérature, de la noblesse à la lie. Recourant volontiers à l’argot (Vautrin), « sonorisant » tous les accents, qu’ils soient régionaux ou étrangers (Modeste Mignon, Nucingen, Malaga…), il s’est toujours tenu aux antipodes de cette transcription idéelle qui nous enivre encore à la lecture des RACINE, MARIVAUX et LACLOS. Autant que l’architecture unique qu’il donna à son œuvre, ou qu’à l’aura mythologique de ses personnages, décuplée par leur retour d’un livre l’autre, ce forcing fait de lui, à mes yeux, cet écrivain national que RODIN érigea en Hercule nu et que MARX consacra en écrivain total: personne n’aura saisi aussi largement que BALZAC la réalité individuelle et sociale, historique et humaine de notre pays, à l’aube de la révolution industrielle.
Pour trouver ce numéro du Magazine littéraire…
COUP DE MAÎTRE…
0Dans son numéro 2221, daté du Jeudi 2 avril 2015, LE POINT a publié un article de Claude ARNAUD consacré au remarquable seconde roman de Jean-Philippe ROSSIGNOL, Juan Fortuna, publié aux éditions CHRISTIAN BOURGOIS: « Qu’est-ce qui peut bien pousser un jeune écrivain français à faire de l’Argentine la trame de son second roman, sans y introduire la moindre référence à son propre pays : un violent désir d’ailleurs? L’épuisement du grand ressort national? » Pour lire cet article…
Photo: Matthieu Bourgois
Dans son numéro daté du 16 avril 2015, Le Point a publié un article de Claude ARNAUD consacré au Mitteleuropa d’Olivier BARROT. Pour lire cet article
POUR LES 50 ANS DE LA COLLECTION POCHE G/F
0Pour son premier cinquantenaire, la collection de Poche GARNIER/FLAMMARION édite, en cette fin mars 2015, L’Art de bien choisir ses amis, un ouvrage rassemblant le témoignage de 50 écrivains contemporains – et vivants! De Gwenaëlle AUBRY à Antoine VOLODINE, tous évoquent, sou forme de récit ou de questionnaire, leur relation avec les auteurs dits « classiques » dans un ouvrage intitulé L’Art de bien choisir ses amis, diffusé gratuitement par les libraires. CLAUDE ARNAUD a répondu à la premier question – Quel fut votre premier choc littéraire? – ainsi : « Gide. Un homme disait tout de ses désirs, de sa vie, de ses goûts, sans la moindre gène, comme on n’ose même pas le faire, seul à seul. Une sensibilité s’avouait dans un style soyeux qui prenait l’apparence même de ses pensées. J’avais 14 ans, j’ai tout lu dans l’année. »
Pour lire la suite de ses réponses…
Pour consulter des extraits de l’ouvrage…
SANS ENTRAVES…
0Une certaine lassitude vous prend, au vu du Niagara de livres qui emporte les étals, ne vivent que deux semaines et repartent au recyclage? Vous regrettez l’ère où les vraies oeuvres avaient le temps de s’imposer, où les libraires les couvaient des années durant, et où la logique marchande n’avait pas (presque) tout contaminé? Lisez Sans entraves et sans temps morts II (Grasset), le second des Exercices d’admiration de CECILE GUILBERT. Vous l’y retrouverez en grand forme, chantant avec joie et vigueur ses champions, qu’ils appartiennent au passé (SAINT-SIMON, CELINE, NABOKOV, DEBORD) ou à notre présent (JACK-ALAIN LEGER, LIBERATI, THOMAS CLERC), leur ajoutant de superbes portraits de singuliers (BARON MOLLET, BERNARD MINORET…)
LE BONHEUR DU CRAPAUD
0Dans ces neuf nouvelles italo-marocaines, Umberto PASTI évoque sa vie amoureuse, depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui. La singularité de ce recueil ne tient pas au sexe de ses partenaires, ou à la nature de leurs pratiques, mais à leur appartenance à d’autres espèces. Il effectue son initiation avec Carolina, une coronelle lascive qui s’endort après l’amour, lovée sous ses aisselles. Il s’épanouit avec Darling, une mante religieuse à qui il fait boire des dés de Lemoncello, puis connait une véritable symbiose avec un adorable ténia glouton. La découverte d’un iris « anglais » dans les contreforts du Rif lui fait retracer l’histoire du fameux bandit Raïssouni, l’agonie de la faune de Rohuna, sur le littoral atlantique marocain, les ravages exercés par le mauvais développement. Ecrit avec une grâce, un humour, et un charme irrésistibles, merveilleusement illustré par Pierre LE-TAN, Le Bonheur du crapaud (Flammarion) fait penser à Vladimir Nabokov, Jean-Henri Fabre et Lewis Caroll à la fois.
CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…
0Dans son numéro 2212, daté du 29 janvier 2015, LE POINT a publié un article de CLAUDE ARNAUD recommandant la lecture de LES 33, un remarquable roman vrai écrit par l’écrivain américain HECTOR TOBAR sur l’Odyssée des 33 mineurs chiliens qui se retrouvèrent enfermés, deux mois durant, dans les sous-sols du désert chilien de l’Atacama, avant d’être sauvés de leur prison de pierre, sous le regard du monde entier, par des suppositoires de métal dignes de JULES VERNES. Pour lire cet article, version papier…
CE MERCREDI NOIR, PLACE DE LA REPUBLIQUE…
0Le mercredi 7 janvier 2015, CLAUDE ARNAUD était, comme des dizaines de milliers de Parisiens, sur la place de la République pour témoigner de son effroi, de sa nausée et de sa colère devant l’assassinat par des nazislamistes des principaux rédacteurs et dessinateurs d’un magazine satyrique, « coupables » d’avoir persisté à vouloir pouvoir rire des religions, comme de deux policiers chargés de leur protection, tout comme les clients de l’Hypermarche Casher seront massacrés, trois jours plus tard, eux étant jugés « coupables » de pratiquer leur religion. Dans leur impatience à détruire, les amants de la Mort ne cherchent que leur anéantissement, et nous ferons tout pour qu’ils le trouvent.
A LA NUIT DE LA POESIE, LE 6 DECEMBRE
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LE SAMEDI 6 DECEMBRE, A 23.40, CLAUDE ARNAUD A PARTICIPE A LA NUIT DE LA POESIE ORGANISEE PAR JEAN-PHILIPPE ROSSIGNOL et BARBARA POLLA A LA GALERIE VANESSA QUANG, DE 21H A 7H DU MATIN. IL A LU CINQ POEMES DE RONSARD TIRES DES AMOURS DE CASSANDRE, DES AMOURS DE MARIE ET DES SONNETS POUR HELENE, AINSI QUE SON EPITAPHE, A SON AME, ET L’UN DE SES TOUT DERNIERS SONNETS (1586):
« Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.
Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.
Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,
Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.
Quel ami me voyant en ce point dépouillé
Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,
Me consolant au lit et me baisant la face,
En essuyant mes yeux par la mort endormis ?
Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,
Je m’en vais le premier vous préparer la place ».
GVQ 7, RUE DES FILLES DU CALVAIRE, 75003 PARIS. Tél : +33 144 54 92 15
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