SUR PROUST – ET SUR COCTEAU, ENCORE…

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*LE 4 SEPTEMBRE 2013 Les éditions GRASSET ont publié dans leur collection bleue un essai de Claude ARNAUD intitulé PROUST CONTRE COCTEAU.

Il raconte et analyse la riche relation, largement méconnue, qui unirent les deux écrivains, affectivement et littérairement, de 1910 à 1922 (dessins: Cocteau par Picabia, Proust par Cocteau)

*POUR DECOUVRIR une présentation du livre…
*POUR CONNAÎTRE les réactions qu’il a suscitéES en France…
*COMME A L’ETRANGER/ABROAD…
*POUR TROUVER CE LIVRE A TRAVERS SON EDITEUR Au format papier, à Paris, sur le site de Paris librairies… *Au format papier, dans le reste de la France, auprès de la librairie ou de la Maison de la presse la plus proche de chez vous… *En version électronique, sur le site Les libraires…

AU FESTIVAL DE LAGRASSE, DANS LES CORBIERES

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Le samedi 3 août 2013, de 16 à 18 h., dans le cadre du festival de LAGRASSE, au coeur des CORBIERES, entre Carcassonne, Narbonne et Perpignan, CLAUDE ARNAUD a parlé de l’avenir de la communauté et de la fatigue de l’individu lors de la Rencontre de l’Abbaye. Intitulée  » Des frères au Paradis« , son intervention s’est appuyée sur les deux premiers tomes de sa saga autobiographique (Qu’as-tu fait de tes frères? 2010, Brèves saisons au paradis, 2012, Grasset), pour revenir interroger l‘espérance collectiviste des années 70, avec ses errements, et la désespérance individualiste d’aujourd’hui...

Le mercredi 7 août, à 21.30, dans le cadre de la Nuit tombée, il a encore lu des extraits de « Qu’as-tu fait de tes frères? »

Pour en savoir plus…

Renseignements, inscriptions: association le Marque-page, Maison du Banquet et des générations, Abbaye publique de Lagrasse, PB 5, 11220 LAGRASSE

Tel: 0468914665; lamaisondubanquet@orange.fr

BERNARD MINORET n’est plus…

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Il est difficile d’évoquer, dans un espace aussi étroit que ce blog, une personnalité aussi forte et singulière, avec qui l’on a vécu, écrit, et dont on s’est inspiré pour composer un livre où il paraissait sous son nom, et avec tous ses attributs, Brèves saisons au paradis ( Grasset, 2012). Mieux vaut laisser trois autres écrivains, qui aimèrent et admirèrent  Bernard MINORET, lui rendre hommage  Cécile GUILBERT, dans les pages du Monde du 19/07/2013Benoit DUTEURTRE dans celles du Figaro du 10/07, enfin Marc LAMBRON, qui rédigea ce discours à l’occasion de la remise d’une décoration qui ne put avoir lieu avant sa mort…

(B. Minoret par Willy Maywald)

Ceux qui l’ont connus, croisés, ou regrettent de n’avoir pu le faire pourront se reporter à l’hommage rendu par l’auteur de ce blog, aux côtés de Jacques FIESCHI et de Fabrice LUCHINI, en l’église St Roch de Paris, le 12 juillet 2013

A découvrir aussi, l’article publié pour l’occasion par CONNAISSANCE DES ARTS

On relira aussi avec profit le texte décisif que Bernard MINORET inspira, à travers les pastiches qu’il écrivit avec Philippe JULLIAN, Les Morot-Chandonneur, à Marc LAMBRON, in Carnet de bal (3), ed. Grasset, 2011.

Pour trouver La Fuite en Chine, la pièce qu’il écrivit avec Danièle VEZOLLES et que Roland BARTHES préfaça…

A l’été 2014, un important fonds comportant 25 cartons de manuscrits, correspondances, photos, documents divers, a été dépose à l’IMEC par son ayant-droit. Il est en cours de traitement.

HOMMAGE A JACK-ALAIN LEGER

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Ce 17 Juillet 2013JACK-ALAIN LEGER s’est donné la mort, après plusieurs tentatives manquées, en sautant du 8° étage de son immeuble parisien. Maniaco-dépressif, il peinait depuis des années à achever un livre, et n’avait plus que des rapports compliqués, sinon impossibles, avec le monde extérieur, le milieu littéraire et, parfois, ses meilleurs soutiens eux-mêmes. C’est un véritable écrivain qui vient de mourir, fait pour produire des livres bien plus grands que lui-même, portés par une énergie démiurgique et une sincérité terrible, dévastatrice et allègre. Un styliste qui possédait sa langue et en faisait valoir chaque nuance, de l’exquis au brutal et de l’ordurier au lyrique, mais aussi, c’est plus rare ici, un authentique romancier apte à jouer des vertiges cumulés du vrai et du faux. S’il ne fallait désigner que trois titres, parmi l’oeuvre qu’il laisse, ce seraient : Autoportrait au loup (Flammarion, 1982), Jacob Jacobi (Julliard, 1993) et Ali le magnifique (sous le pseudonyme de Paul Smaïl, Dénoël 2001, J’ai Lu 2003). Ils donnent tous trois une idée physique de l’énergie colossale qui émane d’une oeuvre menée avec une superbe qu’on pourrait aussi bien qualifier de seigneuriale, de subversive ou de suicidaire, chaque phrase ou presque dansant la gigue.

Pour lire l’article, jamais publié, que Claude ARNAUD consacra à Ali le Magnifique, alors encore attribué à Paul Smaïl                                                                                            (photo: dr)

AU FESTIVAL DE LA CORRESPONDANCE DE GRIGNAN…

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Le vendredi 5 juillet 2013, CLAUDE ARNAUD est intervenu au festival de la Correspondance de GRIGNAN, dans la Drôme, sous le feu des questions  de Karine PAPILLAUD, afin d’évoquer l’édition de la correspondance de François MAURIAC établie par sa belle-fille Caroline, publiée dans la collection BOUQUINS, aux éditions Robert Laffont, correspondance qui a reçu cette même année le prix SEVIGNE, dont Claude ARNAUD est l’un des jurés.

Pour en savoir plus sur cette rencontre qui s’est tenue dans la cour des Adhemar, sous un ciel lavé par le mistral…

SUR BARBEY d’AUREVILLY…

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Le Point, dans son numéro daté du 6 juin 2013, a publié un article de CLAUDE ARNAUD sur la réédition, dans la collection Quarto, chez Gallimard, de certains des meilleurs romans de Jules BARBEY d’AUREVILLY, dont La Vieille Maîtresse, bijou vénéneux qu’adapta au cinéma Catherine BREILHAT: « Pour qui connaît encore son nom, Barbey d’Aurevilly (1808-1889) évoque  un dandy moustachu et bagué qui célébra le trône et l’autel  avec un sens aigu de la provocation. L’image n’est pas sans fondement, ni ridicule – Barbey a des airs de Dali du XIX°. Mais l’écrivain a bien plus d’envergure et de santé que sa caricature, la réédition de ses romans le montre. Plus de poses ici, mais une débauche de vie… »

Pour lire cet article en ligne…
Ou dans sa version papier

SUR HOLLYWOOD BABYLONE..

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Dans Le Point n°2121, daté du 7 Mai 2013, un article de Claude ARNAUD sur la réédition, en poche Souple aux éditions Tristram, de Hollywood Babylone, le  livre légendaire de Kenneth ANGER sur l’âge d’or, de sang et de sperme de Los Angeles : viols, chantages, adultères, la boue brille sous la plume du cinéaste-voyeur, dont COCTEAU fit découvrir l’extraordinaire moyen-métrage expérimental, Fireworks, au festival du film maudit de Biarritz en 1949: « Un demi-siècle durant, Hollywood fut la  machine à rêves et à terreurs d’une Amérique encore puritaine. Le moindre écart de ses vedettes alimentait les ragots des redoutables commères qu’étaient Hedda Hopper, Louella Parsons et Elsa Maxwell. Mi-voyeur mi-mormon, le pays des reds necks braquait sa loupe morale sur ce foyer de stupre ; les ligues de vertus appelaient à boycotter les films des « pécheurs », policiers et magistrats, détectives et gangsters les faisaient chanter. Des centaines de carrières s’en virent fragilisées, Chaplin lui-même fut accusé de pédophilie et de bolchévisme ; le Moloch était insatiable… » POUR LIRE CET ARTICLE IN EXTENSO…

CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…

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CLAUDE ARNAUD recommande les remarquables critiques, qu’elles concernent le rock (Brian WILSON et les Beach Boys, U2, Joy Division) ou la littérature ( CHATEAUBRIAND, Julien GREEN) que Michka ASSAYAS publia dans les années 80, 90 puis 2000 dans Les Inrocks Libération et Vsd, aujourd’hui réunis dans un volume, In a Lonely place par les éditions Le Mot et le Reste. L’auteur de l’indépassé Dictionnaire du rock ( Bouquins) y rejoint le romancier d’Exhibition (2004, Folio) pour décrire, avec autant d’acuité que de drôlerie, la scène culturelle de cette double décennie, la disparition de l’underground et l’invasion de la marchandise sonore et imprimée.

Pour trouver ce livre…

A PROPOS DE L’ECRITURE DE SOI…

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Le 29 mars 2013 est sorti le numéro 530 du Magazine LIttéraire consacré à « L’Ecriture de soi » auquel Claude ARNAUD a collaboré avec un texte intitulé « Des Hétéroportraits » commençant ainsi:  » J’ai longtemps vu dans le fait d’écrire sur soi un manque d’imagination, et dans le recours systématique au « je » un acte réflexe propre à l’essor de l’individualisme de masse. Je préférais démonter et rebâtir des personnalités aussi complexes que Cocteau et Chamfort,  me demander Qui dit je en nous ? en analysant les ressorts existentiels d’imposteurs, d’espions ou d’autotransformateurs. Déjà anxieux de traduire mes expériences vitales contradictoires en un ensemble narratif cohérent, je préférais emprunter des masques  fictifs. C’est en voyant le temps de ma jeunesse devenir une référence « historique » intimidante que j’ai eu envie d’aborder plus directement le sujet. Je devinais qu’en restituant ces années 70, je trouverai des clefs pour me comprendre, tout en aidant mes cadets à s’y retrouver dans une période que leurs parents eux-mêmes mythifient volontiers… » Pour lire  cet article: page 1  page 2.

CLAUDE ARNAUD RECOMMANDE…

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CLAUDE ARNAUD recommande la lecture de:

« Un renoncement », par René de CECCATY ( Flammarion), obsédante enquête biographique sur l’étrange (anti)existence de Greta GARBO, après le tournage de ses derniers films, le « trou noir » où elle s’est enfouie, quarante ans durant.

« Mes scènes primitives », de Noël HERPE, aux éditions l’Arbalète/Gallimard, suite de son « Journal en ruine » publié voici deux ans – remarquables exercices d’aveux littéraires, émouvants et auto-ironiques. CF. l’article publié par Claude Arnaud dans Le Point, in son numéro 2111, daté du 28 février 2013: « Le héros de ce livre n’a pas d’orientation érotique claire. Il est attiré par les femmes maternelles, mais ne les désire pas. Il aime revêtir les justaucorps noirs de sa mère, tôt partie avec un homme, mais il ne sait que faire alors de lui-même. Ignorant tout des plaisirs qu’implore en secret son corps,  il se débat dans son être comme le bombyx dans son cocon. Le sexe terrorise cet éternel garçon ; tout contact corporel pourrait le réduire en poussière. » POUR LIRE CET ARTICLE IN EXTENSO…

Ou dans sa version papier.

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