Sur « Les vies de Jacob », de Christophe BOLTANSKI
Dans son édition numérique du mercredi 24 novembre 2021, puis dans son édition papier en date du jeudi 9 décembre, LE POINT a mis en éclairage 10 livres n’ayant pas reçu de prix à cette rentrée littéraire, dont Les vies de Jacob, de Christophe BOLTANSKI, auquel Claude ARNAUD a consacré un article commençant ainsi: » Une productrice remet à Christophe Boltanski un ensemble de 369 Photomatons figurant le même jeune inconnu pour l’encourager à enquêter sur lui en vue d’un film. Acquis aux puces et remontant aux années 1970, cet album en similicuir ne comporte aucun indice permettant d’identifier a priori un sujet aimant visiblement à changer de look (une sorte de Zelig post-soixante-huitard), sinon une cartouche encourageant à contacter le consulat d’Israël, 3, rue Rabelais, à Paris, en cas d’accident. La productrice n’agit pas au hasard : ce Boltanski-là est l’auteur de La Cache, Prix Femina 2015, où il décrivait avec une minutie émue l’appartement familial de la rue Grenelle, sorte de marelle névrotique centrée autour du refuge où le grand-père juif s’était caché pendant l’Occupation, mais aussi du Guetteur, où il enquêtait sur sa mère, recluse contre des ennemis imaginaires – un spécialiste des fantômes familiaux. »
Pour lire cet article in extenso… Ou encore… Et enfin.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.