« JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI »
LE 13 JANVIER 2016, LES EDITIONS GRASSET Ont PUBLIE JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI, LE NOUVEAU ROMAN DE CLAUDE ARNAUD. TROISIEME ET DERNIER TOME DU CYCLE AUTOBIOGRAPHIQUE INAUGURE AVEC QU’AS-TU FAIT DE TES FRERES, ET CONTINUE AVEC BREVES SAISONS AU PARADIS, JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI EST LE LIVRE DE LA RESSAISIE DE SOI, AU TERME DES MILLE EPREUVES QUE LA VIE NOUS INFLIGE, ET QU’ON SUSCITE PARFOIS, par haine de la routine et l’ennui…
EN 4° DE COUVERTURE: « Il avait passé sa vie à vouloir être d’autres, à emprunter l’identité de ses frères puis de ceux qu’il aimait. Ayant surmonté la mort de sa mère et le suicide de son aîné, vécu avec un homme puis un autre, il pensait s’être trouvé. Mais son monde vole en éclats lorsqu’un deuxième frère disparaît en mer et que son père meurt. À tout juste quarante ans, Claude ARNAUD devient le patriarche d’une famille de fantômes.
La découverte d’Haïti et l’amour retrouvé, auprès d’une femme, lui permettront de reprendre goût à la vie et d’ordonner enfin, par l’écriture, les morceaux de son existence.
L’histoire de cette renaissance est universelle : elle interroge ce qui, en chacun de nous, subsiste quand tout s’effondre.
« Claude ARNAUD, a qui l’on doit le génial Proust contre Cocteau, mène en parallèle une oeuvre autobiographique. Son nouveau volume Je ne voulais pas être moi, interroge l’identité. En librairie le 13 janvier. » Les Inrockuptibles, 25 novembre 2015
« Entre le 30 décembre et la fin février, 476 nouveaux roman arriveront en librairie, annonce Nathalie CROM dans le TELERAMA du 8/12/2015. Une « petite rentrée littéraire », écrit, non sans ironie, le magazine professionnel Livres Hebdo (n°1065) à qui l’on doit la précieuse recension de ces romans hivernaux (…) Quelques auteurs sont particulièrement attendus : Olivier Rolin (Veracruz, chez Verdier), Patrick Lapeyre (La Splendeur dans l’herbe, P.O.L.), Camille Laurens (Celle que vous croyez, Gallimard), Edouard Louis (Histoire de la violence, Seuil), Philippe Claudel (L’Arbre du pays Toraja, Stock), Jean Echenoz (Envoyée spéciale, Minuit), Linda Lê (Roman, Bourgois), Michka Assayas (Un autre monde, Rivages), Claude Arnaud (Je ne voulais pas être moi, Grasset), Olivia Rosenthal (Toutes les femmes sont des aliens, Verticales), Marie Redonnet (La Femme au colt 45, Le Tripode), Nelly Kaprièlian (Veronica, Grasset) ou encore Kéthévane Davrichewy (L’Autre Joseph, Sabine Wespieser).
*POUR DECOUVRIR LES REACTIONS, LES ARTICLES ET LES EMISSIONS QUE « JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MOI » A DEJA SUSCITE EN FRANCE…
ET A L’ETRANGER…
13 comments
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bonjour
comme chaque fois, je me délecte de ces pages que j’attendais comme le messie.
il y a des pages que j’aurais volontiers signées (le talent en moins).
je tenais cependant à relever deux inexactitudes dans le récit… « children’s corner » n’est pas de Satie mais de Debussy… et « Drôle de Félix » malgré son allégresse n’est pas une comédie musicale.
peu importe, les livres de Claude Arnaud (vos livres ?) sont des rendez-vous inestimables et la fameuse « petite musique » est présente dès les premières pages.
bien amicalement et avec toute mon admiration
JL
Merci pour votre message!
Je suis heureux que ce livre-ci ne vous ai pas déçu… J’y suis si exposé que j’éprouve une sorte d’embarras, pour la première fois de ma vie, en lisant les articles qui paraissent à son sujet – un embarras comparable, j’imagine, à celui de certains des personnes (vivantes) qui s’y retrouvent décrits, comme si on me résumait un peu vite : ce n’est donc que justice…
J’avais très peur aussi de faire le livre de trop, après les deux premiers tomes de cette trilogie autobiographique, peur de me répéter, d’abuser, de paraître exploiter un sujet que je suis plutôt heureux aujourd’hui de laisser derrière moi, pour m’occuper de tout autre chose ( une anthologie du portrait littéraire pour la collection Bouquins)
Oui, je savais pour Debussy, à ma grande honte ( si on laisse toujours passer des erreurs de ce type dans un livre, celle-ci est énorme! Et le livre a été relu cinq fois par moi, et autant par les divers éditeurs et lecteurs de Grasset!) Mais cette erreur s’explique: dans une version antérieure du livre, ma mère écoutait successivement le Children’s Corner et les Gymnopédies, et j’ai dû couper au milieu, grosso modo.
La second erreur provient d’une forme de contamination formelle. J’avais vu auparavant, du même couple de réalisateurs, Jeanne ou les garçons formidables, film chanté, lui, et dès lors, j’ai fait une sorte de micmac, mais je corrigerais s’il y a une réimpression, merci d’avoir pris la peine de me le signaler!
Bien à vous
Claude Arnaud
Bonjour, j’étais déjà en admiration devant vos essais sur Proust ou votre biographie de Cocteau, autant d’auteurs qui sont mes fondamentaux et que vous m’avez permis de mieux comprendre et de mieux aimer. Mais ce n’est que récemment que je découvre votre talent de romancier avec « Je ne voulais pas être moi » que j’ai lu en quelques heures avec passion. Votre lucidité sur vous-même, votre regard de moraliste (à la Chamfort !), votre sens fulgurant de l’analyse m’ont non seulement subjugué comme lecteur mais éclairé et nourri comme personne.
Vos chapitres sur Haïti m’ont particulièrement secoué moi qui y ai vécu entre 23 et 25ans, à Jacmel précisément où j’enseignais les lettres aux lycéens créoles. Un bombardement de souvenirs m’a saisi à la lecture de ces pages où vous parvenez à suggérer la densité de significations et l’effervescence de sensations qui règnent sur ce coin d’île. J’ai moi aussi souvent baigné mes angoisses de jeune homme à Cyvadier plage, j’ai dansé le compas pour étourdir mes tristesses françaises et Haïti m’a insufflé sa force vitale et poétique avec une intensité dont vous avez si bien témoigné à votre manière..
Je ressors de la lecture de votre ouvrage avec le sentiment d’être un peu moins seul et un peu moins inquiet, avec l’envie de s’accrocher et de ne rien lâcher « Kimbé pa lagé » comme on dit … c’est immense, et je vous en remercie infiniment.
Sébastien
Merci pour votre message Sébastien, il me rend très fier, et heureux!
Nous faisons donc parti des quelques uns que Jacmel a sauvé ( je pense, entre autres, à un cinéaste danois qui a vécu là-bas jusqu’au tremblement de terre de 2011, et qui maintenant est « monté » au Cap-Haïtien, il fuit chaque année la dépression hivernale qui frappe son pays). Il n’y a pas meilleur pays pour comprendre qu’il faut s’accrocher, ici nous avons l’illusion que tout nous est dû, mais c’est encore croire en Dieu – et un Dieu particulièrement peu redistributeur! Le Dieu des Haïtiens, c’est celui de » Aide-toi, et le ciel t’aidera », et personnellement, c’est le seul que j’invoque.
Merci encore pour vos phrases si chaleureuses!
Claude A
dimanche, aux Deux Magots, j’en parlais avec un ami lointain (français vivant à Buenos Aires). Il ne connaissait pas vos romans, il n’avait lu que vos essais autour de Cocteau. Nous avons tous deux le même ressenti face à cet opus. Une sensation de couleurs, de sons, d’odeurs, une précision dans l’écriture et le style qui font que nous vous plaçons largement au-dessus de la littérature française contemporaine. Tous deux avons curieusement exprimé le même désir : vous entendre le lire. Après, personnellement, je me retrouve souvent (un peu comme avec le journal de Jean-Luc Lagarce) en terrain familier. A 55 ans, nous avons très certainement fréquenté les même lieux… Allez, je ne vous embête pas plus longtemps (de toute façon, je suis au bureau).
Bien amicalement
JL
Vous êtes loin de m’embêter, José-Luis, des signes comme le vôtre me donnent beaucoup de force et de courage. Ils sont précieux, à chaque étape de cette traversée en solitaire à quoi peut se résumer l’écriture, comme une halte dans un havre bien abrité. Je ne sais pas si je saurai vous lire mon livre comme il le faut, mais je l’ai lu à voix haute, tout comme les précédents, en corrigeant le dernier jeu d’épreuves; c’est ainsi seulement que j’entends s’il sonne juste, se déploie sans redite littérales et sonores, et que de muet, il acquiert un embryon de musicalité. Mon rêve serait qu’un bon lecteur, ou qu’un comédien ami, me le lise. Je suis sûr que je l’entendrais autrement, et que je l’améliorerai encore.
Encore merci
Claude A
rhalalala… c’est votre voix que j’aime et que j’aimerais entendre lire la « trilogie ».
sinon, j’aimerais connaître les références de l’enregistrement du Mahler/Bernstein. Je crois que ce genre d’exaltation de la tristesse et de la mélancolie m’irait tout à fait. Mon année 2015 ayant été d’une noirceur à côté de laquelle les toiles de Soulages semblaient une joyeuse sarabande champêtre…
Merci à vous
amitiés
JL
Bonsoir.
Je trouve ce lien sur le net, mais je ne vous garantis ni la qualité du son, ni l’excellence de sa direction, ce soir-là…
Mais au moins ce semble être la 9° au complet
https://www.youtube.com/watch?v=wWxX-kf-2MI
L’année 2015 a été très rude pour tout le monde, et malheureusement nous n’en sommes pas sortis. Je n’ai jamais vu Paris aussi sombre, si peu enjoué.
IL faut s’accrocher, la roue tournera, je l’espère pour vous, plus personnellement!
Amitiés
CA
il suffit de quelques miracles pour que la pompe à bonheur se réamorce. j’ai réuni, hier soir, après trois ans de quasi-réclusion, quelques amis autour d’une carbonade flammande et, en dépit de mon apréhension, tout s’est merveilleusement bien déroulé. les nouveaux ont adopté les anciens, ma cuisine a été une réussite et la musique idéale. c’est pas pour autant que j’oublierai « l’ami d’ami » englouti le 13 novembre au Bataclan… ce fut une salutaire bouffée d’air frais.
merci pour le lien.
au plaisir
amitiés
JL
Ravi pour vous, la pompe une fois réamorcé, le reste devrait suivre, et Mahler, qui sait?, laisser place à Verdi.
Bien à vous
CA
Verdi, demain soir, le Requiem à la Philharmonie.
JL
BONJOUR
Découverte récente et stimulante de vos livres j’ai eu le plaisir de vous entrevoir dans quelques vidéos où votre balancement sur le siège est des plus sympathiques!
Ecureuil ou lutin l’on doit être ravi de vous rencontrer………
Foin des critiques savantes, je tenais ici à vous saluer en sourire! ………..
Jean-Pierre
Merci pour votre message! Ravi d’intégrer la compagnie des écureuils: dans le règne animal, j’étais plutôt classé dans celle des caméléons, jusque-là. Bien à vous. CA