Le Jeu des quatre coins : en France

*DANS LA PRESSE

« …L’intention romanesque, ici, procède d’une insatisfaction devant des stéréotypes, écrit Marc LAMBRON Dans un article intitulé « l’education sentimentale » publié par le POint en date du 5 septembre 1998. En apparence, nous sommes conviés à suivre l’histoire d’un quatuor amoureux : trois hommes et une femme entre lesquels le roman dessine des entrecroisements passionnels et déçus, des schémas sagittaux unissant les quatre coins du jeu. (…) Les symétries homosexuelles sont pourtant perturbées par la présence d’une femme : et l’on se souvient que Claude ARNAUD, récent coscénariste du film « Nettoyage à sec », y jouait déjà sur les réversibilités du désir normé.
« Au fil du texte, tout se passe en effet comme si l’auteur cherchait à mettre en relief ce qui peut enfermer un désir dans un folklore (il appelle cela : le « gaytto »). (…) Comme si le désir, au-delà des chromos dont il s’encombre, et sur quelque sexe qu’il se porte, était à l’unisson d’un monde qui se satine de signes pour masquer l’implosion des sentiments. Il n’y a pas d’exception homosexuelle, semble dire Arnaud, mais une addition de langueurs qu’une ville résume, Paris. »
« Rarement romancier aura analysé avec une telle humilité, un tel courage, le défaut relationel qui est, peut-être, en tout homosexuel. Rarement livre aura laissé, une fois refermé, une telle impression de vertige amer, tous les personnages paraissant ne jamais pouvoir se rejoindre, être incapables de regarder vraiment l’autre, d’échapper à une sorte de narcissisme panique, perdus dans le dédales des images mouvantes, et parfois contradictoires, que la société leur propose successivement d’eux-mêmes, ecrit Jean-NoËl pancrazi dans son article « unions par defaut« , publie dans le monde des livres daté du 30 octobre 1998, avant d’ajouter, a propos du personnage de stéphane:  » S’il fuit, c’est aussi parce que, comme pour tout homosexuel de quarante ans, il ne parvient plus à se situer dans le monde gay actuel; et claude arnaud dépeint admirablement, par touches apparemment désinvoltes, avec cette élégance acide, cette acuité légère qui le caractérise, les changements de ce milieu, l’inadapatation désespérée de certains de ses anciens combattants « . Et jean-noël PANCRAZi de conclure:  » claude Arnaud décrit, avec une merveilleuse pertinence, le mélange de fascination louche, de complicité emphatique et sulfureuse, de jalousie, de vague maternité compensatrice et de pitié inquiète éprouvée par les femmes qui, vivant avec un homosexuel, se donnent, à défaut d’aimer celui-ci, une dernière illusion de couple (…) C’est peut-être ce rapport défaillant a autrui que claude arnaud explore dans ce roman alerte et profond« . POUR LIRE CET ARTICLE IN-EXTENSO
« La réussite du roman de Claude ARNAUD vient de ce qu’il brise les schémas habituels du roman gay. Ici, on porte certes du cuir, mais l’écriture se fait plutôt flanelle (…) Belle évocation de Paris (il y a des pages magnifiques sur la pluie qui tombe et la neige qui préfigure à l’ensevelissement de soi), douloureux hommage à certains coins de Corse…un épilogue bouleversant. » Maxime Romain, La Marseillaise, 25.09.1998
« Dans un style troublant, trop limpide pour être lisse, claude arnaud joue remarquablement d’un style désabusé, presque clinique; trop jeune pour être revenu de tout (en tout cas, il s’en défend), il cherche, il voudrait croire que l’innocence n’est pas l’antithèse du cynisme », écrit jacques lindeker dans l’alsace du 20 décembre 1998.
« Tantôt sobre, tantôt sombre, mais toujours juste ». Charlotte Poupon, Elle, 2.11.1998

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